Ukraine, États-Unis, Chine… Le commerce international chamboulé en 2025
Accord d’association entre l’Union européenne et l’Ukraine, guerre commerciale des États-Unis avec ses principaux partenaires… L’année a été riche en négociations commerciales, impactant bien souvent les marchés agricoles.
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Outre l’avancée des négociations sur le Mercosur, dont le vote de l'accord en Conseil de l'Union européenne a été reporté in extremis à janvier 2026, d’autres accords ont vu le jour en 2025. Est notamment entré en vigueur le 29 octobre le nouvel accord d’association entre l’Union européenne (UE) et l’Ukraine. Il détermine les contingents à droits de douane nuls accordés à l’Ukraine pour ses exportations vers l’Union européenne. En échange de quoi, le pays doit progressivement adapter ses standards de production aux exigences européennes.
Les quotas ont été augmentés pour un certain nombre de denrées agricoles, par rapport au précédent accord en vigueur jusqu’à l’entrée en guerre du pays. L’UE avait ensuite libéralisé les échanges pour soutenir l’Ukraine et certains marchés européens, comme ceux du sucre et des céréales, avaient pâti de l’afflux de marchandises ukrainiennes. Citons, par exemple, les nouveaux quotas du sucre, de 100 000 tonnes contre 20 000 tonnes auparavant ; du poulet, avec 120 000 t contre 90 000 tonnes auparavant ; et des œufs, avec 18 000 tonnes contre 6 000 tonnes auparavant.
Donald Trump part en guerre commerciale
Sur la scène du commerce internationale, Donald Trump a quant à lui fait du grabuge peu après son investiture début 2025, en lançant une guerre commerciale avec bon nombre de ses principaux partenaires. Inquiets, les marchés agricoles réagissaient alors au gré des annonces du président américain. Les opérateurs craignaient qu’en cas d’escalade, les grands acheteurs de soja, maïs ou éthanol imposent des taxes sur ces produits pour rendre leur importation trop coûteuse. Ce qui a longtemps pesé sur les marchés américains. En fin d’année, les États-Unis et la Chine s’étaient entendus, entre autres, sur l’achat de volumes significatifs de soja par la Chine.
Avec l’Union européenne aussi, les relations se sont refroidies. Pour finalement aboutir à des concessions douanières aux États-Unis, présentées à l’été par la Commission, en échange de droits de douane fixés à 15 % sur les produits européens importés.
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