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Comment assurer la pérennité de l’élevage français

Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a adopté avec une très large majorité un avis pour assurer la pérennité de l’élevage en France.

Le Conseil économique, social et environnemental a adopté le 16 janvier 2024 un avis proposant une série de mesures pour « accompagner l’élevage français dans sa transition et assurer sa pérennité ».

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115 voix pour et deux abstentions. C’est avec une très large majorité que le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a adopté le 16 janvier 2023 en séance plénière un avis pour assurer la pérennité de l’élevage en France. Ce texte, rapporté par Marie-Noëlle Orain (représentante de la Confédération paysanne) et Anne-Claire Vial (représentante de Chambres d’agriculture France), formule « des préconisations d’actions nécessaires à la transition du secteur de l’élevage ».

Premier axe : « renforcer, réorienter et mieux diffuser les travaux de recherche. » Le Cese propose notamment de construire un « métaprogramme pluriannuel de recherche, fondamentale et appliquée ». Il encourage également de « mettre au point et généraliser une méthodologie pour établir un diagnostic scientifique et technique de la durabilité d’un élevage, visant à évaluer sa résilience dès l’installation ».

« Maintenir les exploitations de polyculture-élevage »

Sur le volet des politiques publiques, le Cese plaide pour accorder une « une priorité au soutien de la polyculture-élevage, de la durabilité des élevages et de la lutte contre le changement climatique » dans la réforme de la Pac de 2027. « Il faut maintenir le plus d’exploitations de polyculture-élevage possible », appuie Anne-Claire Vial.

La troisième assemblée de la République encourage par ailleurs le recours à des « programmes d’action régionaux » afin de « mieux articuler les différents financements mobilisables provenant de l’État, des Régions gestionnaires du deuxième pilier de la Pac et des acteurs de l’aval ». À l’exportation, le Cese souhaite « rendre opposables dans tous les accords de commerce bilatéraux des clauses sociales et environnementales afin de mettre fin aux importations de viande qui ne respectent pas les règles en vigueur au sein de l’Union européenne ».

De l’élevage dans les programmes scolaires

Le dernier axe de travail vise à « informer et sensibiliser les consommateurs quant aux enjeux relatifs à l’élevage ». Le Cese recommande « d’intégrer systématiquement dans les programmes scolaires, l’enseignement relatif à la place de l’élevage au sein des cycles naturels » afin d’« expliquer les apports des modèles vertueux d’élevage et montrer des exemples concrets lors de visites de fermes ».

Il préconise également de « faire respecter, en sanctionnant le cas échéant, l’obligation d’indiquer l’origine nationale des viandes et des produits laitiers, notamment dans les plats servis en restauration hors domicile et dans les produits transformés ».

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