Les prix du blé et du maïs hésitent sur Euronext
Les cours des céréales européennes évoluent peu, partagées entre la chute vertigineuse qu’elles ont subie depuis le début de l’année, et la compétition encore marquée avec les origines de la mer Noire.
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« Le marché du blé demeure indécis. Les cours sont partagés entre le besoin de souffler après une chute de 50 €/t depuis le début d’année et la compétition toujours très rude des blés mer Noire à l’exportation », explique Argus Media dans sa note quotidienne diffusée ce lundi 15 septembre 2025.
Vendredi 12 septembre 2025 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé la séance à 189,75 € sur l’échéance de décembre (+0,25 € par rapport à la clôture précédente), réussissant « la prouesse d’afficher une hausse hebdomadaire de 0,75 €/t », commente le cabinet. Sur l’échéance de mars 2026, la tonne a terminé à 196,00 € (+0,50 €). La tonne de maïs a clôturé à 186,75 € (+1,25 €) sur l’échéance de novembre, enregistrant elle aussi une progression de 0,75 € sur la semaine, et à 193,25 € (+1,50 €) sur celle de mars 2026.
Stocks de blé mondiaux lourds
Ce lundi 15 septembre, vers 14h05 sur Euronext, la tonne de blé gagnait 1,00 € sur ses deux premières échéances, pour s’afficher à 190,75 et 197,00 €. La tonne de maïs, quant à elle, augmentait de 0,50 € sur l’échéance de novembre, à 187,25 €, et de 0,75 € sur celle de mars, à 194,00 €.
À la Bourse de Chicago, le boisseau de blé a clôturé vendredi en hausse de 8 cents, à 5,03 dollars sur l’échéance de septembre selon Sitagri. Dans son dernier rapport mensuel publié le 12 septembre 2025, l’USDA a revu à la hausse (+3,98 millions de tonnes) sa prévision de stock de la fin de la campagne de 2025-2026 de blé, qui s’affiche ainsi désormais à 264,06 millions de tonnes. Le cabinet l’explique par l’augmentation des prévisions de production en Russie, dans l’Union européenne, au Canada, en Ukraine et en Australie.
Le boisseau de maïs a, quant à lui, clôturé vendredi en hausse de 10,25 cents sur l’échéance de décembre, à 4,30 dollars. « À l’échelle mondiale, l’USDA a relevé les stocks de l’ancienne récolte de 1,07 million de tonnes, à 284,18 millions, en raison d’une augmentation de la production brésilienne. Les stocks mondiaux de la nouvelle récolte [campagne de 2025-2026] ont en revanche diminué de 1,14 million de tonnes, à 281,4 millions », précise Sitagri.
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