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Salon de l’agriculture La FNB entrevoit des signaux positifs en bovins viande

La Fédération nationale bovine (FNB), au lendemain de la clôture du Salon international de l’agriculture, dresse un premier bilan post-Egalim 2. « Sans réaction de la part de la filière jusqu’alors… L’édition de 2022 change la donne, les effets étant maintenant perceptibles sur toute la filière jusqu’à l’aval ! », rapporte le syndicat des éleveurs de bovins à viande.

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L’heure est au bilan. Bruno Dufayet, président de la Fédération nationale bovine (FNB), l’avait annoncé : « Le Salon de l’agriculture arrive à point nommé […] pour nous assurer que chaque acteur concrétise ses engagements et applique strictement la loi (1) » sur la contractualisation.

 

Pour le syndicat, cette édition de 2022 fait apparaître de premiers signaux positifs dans la filière de la viande bovine. « Ce Salon a été l’occasion de noter l’attitude constructive des négociants, des abatteurs, des bouchers et de la restauration hors domicile ! » souligne la FNB, dans un communiqué diffusé le mardi 8 mars 2022.

De premiers engagements

Le syndicat revient notamment sur les divers événements marquants de la semaine et les signatures associées : « “Engagement éco-responsable” entre les Artisans-Bouchers et les Éleveurs qui permet la prise en compte de la rémunération des producteurs, “Rémunérascore” lancée par la FNB et déployé par Lidl, qui amène au consommateur une vraie transparence des prix payés aux producteurs, ainsi que les diverses signatures de contrats Egalim 2 lors de ce Salon. »

Les acteurs de la distribution pointés du doigt

Une « ombre au tableau » persiste tout de même. La Fédération nationale bovine ne constate aucun changement de comportement (ou presque) du côté des acteurs de la distribution.

 

« Aucun signe précurseur chez eux, d’un nouveau paradigme pour une filière moderne et durable », regrette-t-elle. Avant d’ajouter qu’elle ne baisse pas la garde « sur le sujet central de la rémunération des éleveurs allaitants », la décapitalisation des cheptels se faisant plus que jamais ressentir.

 

Depuis le début de l’année 2022, 5 000 à 7 000 animaux manquent à l’appel chaque semaine sur le marché, « au dire d’expert de l’aval de la filière, par manque d’approvisionnement ! », justifie la FNB.

(1) Pour rappel, l’obligation de contractualisation exigée par la loi Egalim 2 s’applique depuis le 1er janvier 2022 aux bovins mâles non castrés de 12 à 24 mois, aux vaches et génisses à viande ainsi qu’aux bovins sous signe officiel de qualité.

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