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Grippe aviaire : retour au niveau de risque « élevé »

Le niveau de risque épizootique vis-à-vis de la grippe aviaire est dorénavant « élevé », sur l’ensemble du territoire métropolitain français.

Le ministère de l’Agriculture relève le niveau de risque épizootique vis-à-vis de l’influenza aviaire hautement pathogène de « modéré » à « élevé », sur l’ensemble du territoire métropolitain.

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C’est officiel : « Le niveau de risque épizootique […] est qualifié d’“élevé” sur l’ensemble du territoire métropolitain. » L’arrêté du ministère de l’Agriculture daté du 31 octobre 2024 est paru ce vendredi 8 novembre 2024, au Journal officiel. Ce texte entre en vigueur le lendemain de sa publication, c'est-à-dire le samedi 9 novembre.

Protéger les élevages

Cet arrêté est pris face « à la dynamique de l’infection dans les couloirs de migration et la possibilité de diffusion du virus par ces oiseaux migrateurs, de passage sur le territoire français métropolitain », justifie le ministère de l’Agriculture dans la notice de l’arrêté.

Le 15 octobre dernier, les autorités ont déjà remonté le niveau de risque à « modéré », face à la multiplication des foyers en Europe chez les oiseaux sauvages et en élevage. L’an dernier, c’est en décembre, qu’elles avaient qualifié le niveau de risque d’« élevé ».

Des foyers qui se multiplient

Le premier foyer de grippe aviaire de la saison a été repéré en août, dans un élevage de l’Ille-et-Vilaine. Puis le virus a frappé dans le Morbihan, toujours en août. Il a ensuite été détecté dans le Finistère. Ces dernières semaines, plusieurs foyers sont apparus dans le Morbihan.

À la fin de septembre, les préfets de la zone atlantique Manche ont pris des mesures spécifiques de protection de la baie du Mont-Saint-Michel à la Vendée. Quelques jours plus tard, le 2 octobre, le ministère de l’Agriculture lançait la deuxième campagne de vaccination des canards.

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