Baisse des volumes La grippe aviaire fait grimper le chiffre d’affaires du volailler LDC
La difficulté d’écoulement des produits due à l’épizootie d’influenza aviaire a obligé le volailler LDC à gonfler ses tarifs. Conséquences, avec la baisse des volumes, le chiffre d’affaires du groupe français a augmenté.
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Le chiffre d'affaires du numéro un français de la volaille LDC a progressé au troisième trimestre de son exercice décalé, a-t-il annoncé le mercredi 4 janvier 2023. Cette hausse s’explique par l'augmentation des prix de ses produits, que le groupe écoule en moindre quantité à cause de la grippe aviaire.
Les prix des volailles suivent l’inflation
De septembre à novembre, le volailler a réalisé près de 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires, en hausse de 17,4 % sur un an, selon un communiqué.
Le groupe précise que ses hausses de tarifs et son "agilité industrielle [...] ont permis de compenser les conséquences" de l'inflation qu'il subit lui-même sur les matières premières, l'énergie ou encore les emballages.
Sur ce même trimestre, "dans le prolongement de la tendance constatée au cours du premier semestre", les volumes ont reculé de 6,5 %.
Les volumes de volailles chutent avec les abattages
La grippe aviaire, qui a frappé précocement les élevages de l'ouest de la France cet automne, "a pesé sur les volumes commercialisés du groupe", est-il souligné.
Pour endiguer le virus, les autorités ordonnent des abattages sanitaires massifs et la réduction de la production de volailles dans les secteurs les plus touchés.
Selon LDC, l'augmentation des prix de ses produits volaillers obtenue auprès de ses clients était "nécessaire pour l'équilibre de la filière avicole".
Des prix qui restent insuffisants
À l’inverse, le groupe juge que ses produits au rayon traiteur, notamment de la marque Marie, ne sont "à ce jour" pas vendus assez cher "pour faire face à la hausse des coûts des matières premières et celles de l'énergie".
LDC confirme son objectif de dépasser les 5,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires sur l'ensemble de l'exercice clos à la fin de février, avec un taux de marge opérationnelle d'au moins 4,5 %.
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