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Le délai pour demander l’aide aux producteurs de noix ou de cerises est allongé

La production de cerises est en baisse de 5 % par rapport à l'année 2022. (image d'illustration)

Face à la crise de ces deux secteurs, les producteurs de noix et de cerises peuvent demander une indemnisation sur FranceAgriMer jusqu’au 27 novembre 2023.

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L’aide pour soutenir les filières des noix et des cerises avait été annoncée à la fin d'octobre. Alors que les producteurs devaient demander leur indemnisation jusqu’au 20 novembre 2023, le délai a été allongé d’une semaine portant la date limite au 27 novembre à 14 heures, d’après une instruction technique publiée le 17 novembre au bulletin officiel du ministère de l’Agriculture.

Le 31 octobre, le ministère de l’Agriculture avait annoncé le lancement d’un dispositif d’aide exceptionnel « destiné à compenser les pertes de chiffre d’affaires pour les exploitations les plus touchées ».

Paiements avant le 31 janvier

L’aide est « déployée dans le cadre de l’activation de la réserve agricole par la Commission européenne », souligne le ministère. Au total, 10 millions d’euros, dont 8 de l’Union européenne et 2 de crédits nationaux sont mobilisés pour accompagner les producteurs. Une foire aux questions a également été ouverte sur le site de FranceAgriMer. Les paiements devraient intervenir avant le 31 janvier 2024.

Comment faire la demande ?

Sont éligibles les exploitations agricoles « spécialisées dans la production de cerises ou de noix à hauteur de 25 % de leur chiffre d’affaires total sur une période de référence ». Elles doivent avoir subi une « perte de chiffre d’affaires au moins égale à 20 % » par rapport à la période de référence, lors de la campagne de commercialisation de la récolte de 2023 pour la cerise et celle de 2022 pour la noix. Les producteurs peuvent faire la demande sur le site de FranceAgriMer via le téléservice.

Quel est le montant de l’indemnisation ?

Les pertes éligibles sont indemnisées à hauteur de 80 %, après l’application d’une franchise de 10 % du chiffre d’affaires de référence. Si l’agriculteur assuré en multirisque climatique ou en monorisque a déjà perçu une indemnisation pour perte climatique supérieure à la franchise, elle sera prise en compte dans le calcul de la perte de chiffre d’affaires.

La crise touche simultanément les deux filières. Les producteurs de noix ont été mis en difficulté par une baisse de consommation, conjuguée à une forte concurrence internationale et à une récolte très abondante. La majorité a dû vendre en dessous de leurs coûts de revient ces deux dernières années pour écouler leurs stocks.

De leur côté, les producteurs de cerises font face à une longue crise semée de récoltes plombées à cause d’aléas climatiques et d’insectes ravageurs comme les mouches Drosophila suzukii et Rhagoletis cerasi.

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