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Ecophyto 2030 : les producteurs de grandes cultures veulent être entendus

L'AGPB, l'AGPM, la Fop, la CGB et l'UNPT demandent à être entendues par les pouvoirs publics dans le cadre des travaux menés en lien avec le plan Ecophyto 2030.

Les associations spécialisées de la FNSEA représentant les producteurs de grandes cultures demandent à être entendues par les pouvoirs publics, qui planchent actuellement sur le plan Ecophyto 2030.

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« Absence totale de concertation » et « décisions sans cohérence » : dans un communiqué commun, les syndicats représentant les producteurs de blé, maïs, oléoprotéagineux, betteraves et pommes de terre (AGPB, AGPM, Fop, CGB, et UNPT) protestent contre les méthodes des pouvoirs publics au sujet de la protection des cultures.

« Pour les agriculteurs de ces filières, la méthode sur les modalités éventuelles de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires sur les exploitations agricoles, souhaitée par le gouvernement, est particulièrement emblématique et inquiétante », estiment les associations spécialisées de la FNSEA.

Pour « un vrai plan »

En février 2023, la Première ministre Élisabeth Borne avait annoncé le plan Ecophyto 2030, allant de pair avec une nouvelle méthode de travail en lien avec la profession agricole. L’AGPB, l’AGPM, la Fop, la CGB et UNPT regrettent que les producteurs n’aient « jamais été réellement associés aux discussions ».

Les travaux ont débuté, selon le ministère de l’Agriculture, en mai 2023. L’objectif annoncé : associer les instituts techniques, les interprofessions, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), et la Direction générale de l’alimentation (DGAL). Les grandes lignes du plan Ecophyto 2030 ont ensuite été présentées le 11 juillet 2023. Le lancement du plan était initialement prévu à la rentrée de septembre.

« S’il faut planifier et anticiper, nous sommes toujours prêts, mais il faut être cohérent », insistent les présidents des organisations syndicales. Ils demandent « un vrai plan, sécurisé sur le temps long et doté d’investissements à la hauteur des enjeux », estimant les besoins d’accompagnement des filières des grandes cultures à plus de 20 millions d’euros sur les prochaines années.

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