Les résultats financiers de Tereos sont « vraiment très bons »

« Tereos est entré dans une dynamique très positive », indique Gérard Clay, président du conseil d’administration de Tereos, le 29 mai 2024 à l’occasion d’une conférence de presse. Les résultats financiers de Tereos pour l’exercice 2023-2024 sont « vraiment très bons », commente-t-il.

+9 % du chiffre d’affaires

Le groupe avait déjà communiqué sur ses résultats à des « niveaux historiques » pour les neuf premiers mois de l’exercice (avril 2023-décembre 2023). Il annonce, pour l’exercice complet, un chiffre d’affaires de 7,14 milliards d’euros (+9 % sur un an), un Ebitda (1) ajusté de 1,13 milliard d’euros (+15 %).

La dette structurelle baisse de 176 millions d’euros, à 1,03 milliard d’euros, grâce à une forte génération de trésorerie. Les récentes fermetures de trois sites (sucrerie d’Escoudoeuvres, distillerie de Morains, et féculerie d’Haussimont) sont provisionnées dans les comptes.

Tereos explique ces chiffres par la « réussite de sa stratégie de diversification » et un contexte de marché favorable. Les résultats ont permis de « mieux rémunérer la betterave (48,16 €/t en mars 2024) et la luzerne (144 €/tMS en 2023) », et de verser des dividendes aux coopérateurs à hauteur de 32 millions d’euros (2 €/tonne de betterave).

Déployer l’agriculture régénératrice sur 20 % des surfaces de betteraves

Dans le cadre de son plan de décarbonation, Tereos s’est engagé à réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à la production agricole (betterave, blé, maïs et canne) de 36 % d’ici 2033. « Nous sommes le premier groupe sucrier à prendre un engagement sur la totalité de notre chaîne de valeur incluant la matière première », fait savoir Olivier Leducq, directeur général de Tereos. Et d’indiquer que cela répond notamment à une demande du marché. Les émissions liées aux matières premières agricoles représentent 47 % des émissions totales du groupe.

Le groupe va financer des diagnostics carbone à hauteur de 75 % pour 1 000 exploitations dans les 12 prochains mois. L’objectif sera ensuite de développer l’agriculture régénératrice sur 20 % des surfaces de betteraves d’ici 9 ans, en partenariat avec Vivescia (programme Transitions), Axereal (programme Cultiv’up), Earthworm (programme Sols vivants), Pour une agriculture du vivant.

Le financement des leviers techniques qui seront mis en place, tels que des couverts d’interculture, n’est pas encore défini.