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Trophée des lycées Dernière ligne droite avant le Salon pour les élèves de Crézancy

Les huit élèves du lycée de Crézancy, dans l'Aisne, redoublent d'efforts pour préparer les épreuves techniques du TIEA.

Le nombre de jours qui les séparent du Salon de l’agriculture se réduit et les huit candidats du lycée de Crézancy en sont bien conscients. Avec leurs professeurs, ils redoublent d’efforts pour se préparer aux épreuves du Trophée international de l’enseignement agricole. Et ce, plusieurs fois par semaine après les cours.

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« On sera prêt. On fait tout pour l’être. » À moins de trois semaines de leur arrivée au Salon international de l’agriculture (Sia), les huit élèves et leurs professeurs du lycée de Crézancy, dans l’Aisne, accélèrent la cadence de travail. Après avoir rendu leur article de presse le 6 janvier 2023, ces candidats au Trophée international de l’enseignement agricole (TIEA) se concentrent désormais sur les épreuves techniques.

« Être prêts », pas d'autre choix pour les lycéens

Animation, marche, manipulation, oral, les exercices à maîtriser sont multiples. Si les lycéens « avancent bien », il leur reste « encore plein de travail », assure Nadège Morot, enseignante d’éducation artistique et culturelle (EAC) qui entraîne l’équipe au concours. Et Serge Moroy, professeur de zootechnie qui a participé à toutes les éditions du TIEA depuis sa création, il y a vingt-deux ans, d’ajouter : « La meilleure manière de rien avoir à se reprocher, c’est d’être prêt. » C’est chose dite. Cassy, Léa, Louli, Clément, Pierre-Louis, Théo, Thomas et Jérémy n’ont plus qu’à poursuivre leurs efforts.

« On s’entraîne beaucoup au grand ring, explique Pierre-Louis, 16 ans. Et on a déjà réparti les rôles de chacun. » Car pour cette épreuve, les élèves devront non seulement faire marcher les quelque 780 kg de leur mascotte Jolie, mais également animer, micro à la main, en français et en anglais. « On appréhende un peu, commente Jérémy, 17 ans. On essaye d’apprendre les textes par cœur et on enchaîne les simulations. »

« On est avancé, on va y arriver ! »

Élèves et enseignants se retrouvent tous les mercredis après-midi pour travailler ensemble le concours, mais aussi les soirs, après les cours. « On les aide à être l’aise, à la prise de parole, poursuit Nadège Morot. [Au Salon,] ils seront confrontés au public, dans un lieu inconnu, et ils vont devoir amplifier et adapter leur gestuelle, leur voix. Mais ça se travaille, je n’ai pas de crainte et ils sont forts de propositions. »

D’autant que les huit candidats seront également notés tout au long du Salon, sur leur comportement, leur esprit d’équipe et d’initiative. Pour l’épreuve de décoration et d’animation de la stalle, ils devront ainsi attirer le public par le biais de jeux et d’activités. « On a échangé des idées, relate Thomas, 17 ans. Maintenant, il faut essayer de tout mettre au clair et de mettre en œuvre les différents accessoires. On est avancé, on va y arriver ! »

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