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Culture viande défend l’abattage total pour la « pérennité économique de la filière »

Pour le syndicat des entreprises de l'abattage-découpe, une évolution de la stratégie sanitaire contre la DNC ne doit intervenir que dans « le cadre d'une modification de la règlementation européenne ».

Perdre le statut indemne concernant la dermatose nodulaire contagieuse, il en est hors de question pour Culture Viande, le syndicat des entreprises d’abattage-découpe. Pour elles, la stratégie sanitaire de l’abattage total reste la meilleure solution.

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La perte du statut indemne face à la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) impliquerait un arrêt de l’export d’animaux vivants et de produits animaux depuis la France durant 14 mois. Pour Culture viande, le syndicat des entreprises de l’abattage-découpe, c’est inenvisageable. Une vaccination généralisée sur la France aurait « des conséquences immédiates et durables sur les échanges intra et extra européens », appuie le syndicat dans un communiqué de presse diffusé le 15 décembre 2025. Culture Viande appelle au « maintien strict » de la stratégie sanitaire actuelle, qui constitue selon eux « le seul dispositif permettant d’assurer une protection sanitaire efficace ».

Suivre la stratégie actuelle à la lettre

Les acteurs du maillon de l’abattage-découpe, qui souffrent déjà du manque d’offre actuel, mesurent l’importante d’une protection sanitaire des troupeaux. Selon le syndicat, la pérennité économique de la filière et la position de la France sur les marchés internationaux sont en jeu. C’est pourquoi ils « réclament un respect rigoureux des protocoles sanitaires par tous les maillons de la filière bovine ». Si une évolution de la stratégie sanitaire devait avoir lieu, Culture Viande exige que cela entre dans « le cadre d’une modification de la règlementation européenne ».

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