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Loi sur la rémunération des agriculteurs La Coordination rurale favorable à un « tunnel de prix » dans les contrats

La Coordination rurale est pour la mise en place d’un « tunnel de prix » dans les contrats entre producteurs et transformateurs. Lors de l’examen de la loi visant à protéger la rémunération des agriculteurs, les députés ont voté un amendement pour une expérimentation du dispositif sur cinq ans.

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Dans un communiqué du 30 juin 2021, la Coordination rurale (CR) se réjouit de la mise en place d’une expérimentation de « tunnel de prix » dans les contrats de vente des produits agricoles.

 

Lors de l’examen à l’Assemblée nationale de la proposition de loi de Grégory Besson-Moreau, visant à protéger la rémunération des agriculteurs, les députés ont voté un amendement sur la mise en place d’un « tunnel de prix », qui sera expérimenté pour cinq ans dans les contrats entre producteurs et premiers acheteurs. Cela consiste à définir « des bornes minimales et maximales » entre lesquelles le prix de vente sera défini.

 

« Si le prix plancher de ce tunnel est effectivement indexé sur les coûts de production moyens, ce que la CR revendique depuis des années, cela permettrait enfin d’éviter aux agriculteurs d’avoir à produire à perte », estime le syndicat.

 

> À lire aussi : Assemblée nationale : la loi sur la rémunération des agriculteurs est votée (25/06/2021)

Éviter les distorsions de concurrence

Le syndicat regrette toutefois que d’autres amendements concernant l’article 44 de la loi Egalim — qui interdit l’importation de produits agricoles qui ne sont pas produits avec les mêmes contraintes que dans l’Union européenne — n’aient pas été adoptés par les députés. Ils auraient permis « une application bien plus large de l’obligation d’indiquer l’origine de l’ingrédient principal des produits transformés ».

 

La Coordination rurale compte sur les sénateurs pour « rectifier ce point essentiel à la fois pour le consommateur en droit de savoir ce qu’il mange, que pour l’agriculteur qui verrait ainsi ses produits valorisés à la hauteur de son travail ».

 

> À lire aussi : La loi Besson-Moreau divise les syndicats (25/06/2021)

 

 

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