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Volailles chair : les prix à la production ont progressé en juillet

Les mises en place de poussins augmentent de 6,2 % sur un an en juin, en réponse à une demande de viande de volailles en hausse, notamment de poulet.

En volailles de chair, le prix à la production a augmenté en juillet 2025 de 3,2 % sur un an, porté par une consommation de poulet dynamique. Celui des œufs a presque doublé par rapport à la moyenne des cinq dernières années.

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Toujours à des niveaux élevés en juillet 2025, les abattages de volailles ont cependant diminué sur un mois et sont, pour la première fois depuis le début de l’année, inférieurs à ceux de l’an dernier. Ils reculent en moyenne de 1,5 % sur un an, selon la note d’Infos rapides d’Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, paru le 3 septembre 2025.

Ils sont particulièrement bas concernant les canards à rôtir (–21 % sur un an) dans un contexte de stocks importants. Les abattages de poules de réforme baissent aussi fortement, de 18 % sur un an. Les abattages de poulet restent dynamiques, proches de leur niveau de 2024, avec une très légère baisse de 0,2 % sur un an, et dépassent de 5,1 % leur moyenne sur cinq ans.

« Sur les sept premiers mois de l’année, souligne Agreste, les abattages toutes volailles confondues se maintiennent à un niveau soutenu », supérieurs de 7,2 % à la moyenne de 2020-2024.

En juillet, les abattages de volailles reculent en moyenne de 1,5 % sur un an. (©  Agreste/Insee)

Les mises en place de poussins progressent de 6 %

Depuis quelques mois, le prix à la production des volailles de chair est supérieur à celui de l’an dernier. En juillet 2025, il progresse de 3,2 % sur un an, porté par le prix de la viande de poulet (+3,8 %) et par sa consommation dynamique.

Concernant les mises en place de poussins, elles augmentent, toutes espèces confondues, de 6,2 % sur un an en juin. Elles restent néanmoins en baisse de 4,1 % par rapport à la moyenne quinquennale.

La demande en poulet augmente encore

Alors qu’elle était déjà à des niveaux élevés en 2024, la demande en viande de poulet progresse encore, de 3,1 % sur un an en juin. Elle compense le recul observé pour les viandes de canard (–15,6 % sur un an) et de dinde (–2,6 %). Au global, la consommation de viande de volailles en juin est supérieure de plus de 12 % à son niveau moyen de 2020-2024.

Les échanges commerciaux sont dynamiques s’agissant de la viande de volailles dont les exportations progressent de 14,2 % sur un an en juin, et les importations de 5,7 %. Le déficit des échanges extérieurs se maintient, à –41,1 milliers de tonnes-équivalent carcasse.

La production d’œufs est stable en août

La production d’œufs est stable sur un an en août. Celle d’œufs de poules au sol progresse de 12 % et compense le repli de la production en cages (–9,1 %).

Le marché est lui toujours sous tension, les cheptels de poules pondeuses n’étant pas encore totalement reconstitués en Europe après les épisodes d’influenza aviaire. Le prix à la production des œufs de consommation est, en juillet 2025, supérieur de 74,6 % à son niveau de juillet 2024, et est près de deux fois plus élevé que sa moyenne des cinq dernières années.

Le prix à la production des œufs de consommation ont augmenté en juillet 2025, de 75 % sur un an. (©  Agreste/Insee)

En parallèle, l’offre de production en France est en train de se développer. « Au premier semestre, les mises en place de poulettes augmentent de 8,1 % sur un an. En juin, elles progressent de 18,8 % », rapporte aussi Agreste.

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