Toujours moins de bovins à l’abattoir
Les abattages de gros bovins de boucherie ont reculé de 2,9 % en août 2024 par rapport au même mois l’an dernier. Seuls ceux de vaches laitières progressent.
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Les abattoirs français ont collecté moins de gros bovins en août 2024 qu’à la même période en 2023. Ils en ont abattu 230 000 soit, 2,9 % de moins qu’un an plutôt. En comptant les veaux de boucherie, la baisse est de 4,3 %, pour un volume de 302 000 bovins. C’est ce que calcule Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans sa note d’Infos rapides publiée le 27 septembre 2024.
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Les abattages de mâles plongent
« La remontée saisonnière [de l’activité] habituellement constatée à compter du mois d’août n’est pas observée cette année », observe Agreste. Les gros bovins mâles accusent le plus fort repli. À 76 000 têtes, leurs abattages chutent de 8,3 % par rapport à août 2024. Ils sont également inférieurs de 12,8 % à leur moyenne quinquennale.
Du côté des femelles, les abattages de vaches allaitantes reculent de 2,6 % à 55 000 têtes, et ceux de génisses de 3,0 % à 45 000 têtes. Ils s’effondrent de 14,5 % et 8,7 % par rapport à leur moyenne quinquennale. En revanche, ceux de vaches laitières ont progressé de 5,6 % entre août 2023 et 2024, pour atteindre 54 000 têtes. Ils restent néanmoins en retrait de 12,1 % par rapport à leur moyenne des cinq dernières années.
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