Conjoncture nouvelle chute des abattages de bovins en avril
Les conséquences de la décapitalisation du cheptel bovin français sont toujours perceptibles dans les abattoirs. Leur activité a reculé de 5,4 %, en têtes, en avril 2023 par rapport à 2022. Cela représente presque 20 000 animaux de moins.
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« En avril 2023, le repli des abattages de bovins se poursuit par rapport à 2022 », note Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture dans sa note d’Infos rapides mise en ligne le 31 mais 2023. Après un repli de 3,9 % en mars, la chute atteint 5,4 % en têtes. La marche est encore plus haute par rapport à la moyenne quinquennale 2018-2022 : –8,3 %.
Les vaches laitières épargnées
À l’exception des vaches laitières, toutes les catégories sont touchées par ce repli de l’activité. Les éleveurs français ont envoyé 339 852 bovins à l’abattoir en avril 2023. C’est presque 20 000 de moins que l’an dernier pour la même période. En cumul sur les quatre mois de l’année, le repli des abattages porte sur près de 54 000 têtes.
Le repli est particulièrement marqué pour les génisses (–6,1 %, presque 3 400 têtes de moins) vaches allaitantes. Ces dernières enregistrent une chute de 8,7 % des abattages, soit 5 400 têtes. En cumul depuis janvier, la baisse est moins marquée : elle s’affiche à 3,5 %, soit un peu plus de 8 600 têtes.
Du côté des mâles, les abattages ont baissé de 2,3 % entre avril 2022 et avril 2023, soit un peu plus de 1 100 têtes. La chute est bien plus sévère pour les veaux de boucherie : un peu plus de 9 100 têtes sur la même période, et un peu plus de 29 300 têtes en cumul sur les quatre premiers mois de l’année 2023.
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