La hausse de la collecte de lait de vache se confirme en septembre en France

En septembre 2025, la collecte de lait de vache reste orientée à la hausse. Elle dépasse de 4,5 % son niveau de septembre 2024, selon la note d’Infos rapides de novembre d’Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture. Il s’agit du deuxième mois consécutif de forte progression, après « un premier trimestre en recul ». En cumul depuis janvier, la collecte française se hisse désormais légèrement au-dessus de celle de l’an dernier (+0,5 %).

Le lait bio représente 4,6 % de la collecte totale, tandis que les laits AOP et IGP atteignent 16,1 %. Du côté des petits ruminants, la collecte de lait de chèvre confirme son redressement avec une hausse de 4,1 % sur un an, même si elle reste légèrement en retrait sur l’ensemble de l’année (–1,8 %). La collecte de lait de brebis repart également à la hausse, en progression de 3,5 % par rapport à septembre 2024.

Dans l’Union européenne, la collecte se redresse également : après plusieurs mois en demi-teinte, elle a rebondi en août (+2,8 %), portée notamment par l’Irlande (+6,7 %) et les Pays-Bas (+4,9 %), tandis que seule l’Espagne affichait un léger repli (–0,9 %).

La hausse du prix du lait se poursuit

À 507,3 €/1 000 litres en septembre, le prix du lait de vache conventionnel à teneurs réelles poursuit sa progression. Il gagne 6,2 % sur un an, soit près de 30 €/1 000 litres supplémentaires. Depuis le début de l’année, la hausse atteint 7 %. Le lait bio continue également d’augmenter, atteignant 571 €/1 000 litres, son niveau le plus élevé depuis janvier. « Il dépasse désormais le lait conventionnel de 63,7 €/1 000 litres et progresse de 4 % sur un an », informe Agreste.

La transformation laitière en nette progression

Le mois de septembre enregistre une hausse marquée de la fabrication des produits laitiers par rapport à septembre 2024. Les matières grasses se distinguent, bondissant de 19,6 %, suivies par les crèmes conditionnées (+9,6 %) et les yaourts et desserts lactés (+6 %). Le lait conditionné reste stable.

Les fromages à pâte pressée non cuite affichent une hausse notable (+14,1 %), devant les fromages frais (+8,9 %) et les pâtes persillées (+8,1 %).

Du côté des produits industriels, les activités de conditionnement de poudre de lait et de séchage progressent respectivement de 10,4 % et 5,4 %. Certains segments, comme la poudre de babeurre, enregistrent une forte progression (+17,4 %).