Baisse confirmée des stocks de pommes et de poires en fin de campagne
La campagne de commercialisation de la pomme et de la poire françaises s’est terminée à la fin de juin 2023. Les stocks sont en repli et les prix, à la hausse.
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À la fin de juin 2023, en fin de campagne de commercialisation, les stocks de pommes continuent leur baisse, en recul de 19 % sur un an, constate Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans une note d’Infos rapides publiée le 25 juillet 2023. Pour les poires, même bilan, les stocks sont constitués à partir d’importations.
Des stocks toujours en repli
Au niveau européen, les stocks de pommes diminuent également par rapport 2022. Ils perdent 23 % sur un an et 4 % par rapport à la moyenne de 2017 à 2021 (source : Wapa). La plupart des variétés sont concernées par cette diminution, à l’exception de la variété Pink Lady.
En 2022, la sécheresse et la canicule estivale ont pesé sur la conservation des fruits, dont certains ont été écartés au cours du stockage, réduisant d’autant les volumes.
Concernant les poires, la campagne de commercialisation s’est également terminée à la fin de juin 2023, les stocks étant pour l’essentiel constitués de fruits d’importation.
Du côté des prix, ceux des pommes sont toujours à un niveau élevé. Ils augmentent de 13 % par rapport à juin 2022 et de 17 % par rapport à la moyenne quinquennale. Les prix des poires sont maintenus au-dessus de la moyenne de 2018 à 2022, à +5 %, sur l’ensemble de la campagne.
Davantage d’exportations vers l’Union européenne
En cumul d’août 2022 à mai 2023, les volumes de pommes exportées vers l’Union européenne se redressent de 1 % sur un an, malgré une fin de campagne peu dynamique. Ils restent toutefois inférieurs de 23 % à la moyenne quinquennale.
Les ventes de pommes françaises augmentent vers l’Espagne, dont la récolte en 2022 a été réduite par le gel. Elles sont en recul vers le Royaume-Uni et l’Allemagne.
Sur la même période, les volumes de poires exportées baissent de 6 % sur un an, tirés vers le bas par le repli des exportations vers les pays tiers (–17 %), malgré la progression de 4 % vers l’Union européenne.
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