Conjoncture la production de pêches reste stable
Les premières récoltes de pêches, nectarines, brugnons et pavies sont prévues avec un peu de retard par rapport à 2022, année particulièrement précoce.
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Au 1er juin 2023, la production estimée annuelle de pêches, nectarines, brugnons et pavies pour la campagne de 2023 atteindrait 228 700 tonnes (1), prévoit Agreste, le service de la statistique du ministère de l'Agriculture, dans sa note d'Infos rapides publiée le mardi 13 juin 2023. Ce niveau de production augmenterait de 1 % et serait donc proche de celui de l’an dernier et de la moyenne des cinq dernières récoltes de 2018 à 2022.
Quelle production prévoir dans les régions ?
À la fin de mai, des orages de grêles ont touché les bassins de production d’Occitanie. Leur impact précis n’est pas encore connu. Dans le Roussillon, les dernières précipitations ont réduit le déficit hydrique observé depuis le début de l’année.
En Paca, les dernières précipitations limitent les risques de sécheresse avant la récolte. Cette dernière devrait démarrer avec un peu de retard par rapport à l’an dernier où elle avait été précoce. La production serait supérieure à celle de 2022 et à la moyenne des cinq dernières récoltes.
Dans la vallée du Rhône les épisodes venteux et de grêle en mai pèsent sur la production, qui reculerait sur un an de 14 %. Les premières récoltes sont prévues avec un peu de retard par rapport à 2022.
Qu’en est-il de la récolte européenne ?
Selon les prévisions provisoires Medfel, la production européenne de pêches augmenterait de 14 % en 2023 et serait proche de la moyenne quinquennale (+2 %).
Parmi les principaux pays producteurs, l’Espagne table sur un fort rebond de sa production à +52 %, après le gel dévastateur de 2022. La production italienne diminuerait de 8 % sur un an à la suite des intempéries au moment de la floraison. Les récentes inondations survenues dans ces deux pays pourraient conduire à revoir à la baisse ces prévisions.
(1) Les prévisions de production sont estimées à partir d’échantillons régionaux d’observations quantitatives et qualitatives, provenant de sources multiples. Elles sont publiées en se fondant sur l’hypothèse que le reste de la saison ne connaîtra pas d’événements particuliers susceptibles d’affecter la récolte finale. Les dernières prévisions ont été arrêtées au 1er juin, sur la base de données transmises à la fin de mai.
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