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Sanitaire La campagne de surveillance de l’influenza aviaire débute

Dans une instruction publiée le 29 juillet 2021, le ministère de l’Agriculture précise les modalités du programme de surveillance sérologique de l’influenza aviaire au sein des élevages de volailles, demandé par la Commission européenne. Les dépistages devront être réalisés avant le 30 novembre prochain.

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« Garantir l’absence de circulation des virus de l’influenza aviaire [H5 et H7] sous formes subcliniques, notamment pour certaines populations de volailles d’espèces peu sensibles », tel est l’objectif de la campagne de surveillance du virus en France. Elle a débuté le 29 juillet 2021 et se poursuivra jusqu’au 30 novembre prochain.

 

Sont exclus les ateliers de poulets de plein air, de pintades, de cailles et de ratites. « Une attention particulière sera apportée aux élevages de gibiers qui sont vides une partie de l’année, précise le ministère de l’Agriculture. Autant que possible, les gibiers de repeuplement seront prélevés avant les lâchers qui débutent à la fin de l’été (août). »

 

> À lire aussi : Biosécurité, la nouvelle campagne d’inspection des élevages de volailles se précise (02/08/2021)

Élevages à dépister d’office

Le nombre d’élevages à prélever a été déterminé en fonction des effectifs par production et par département. L’échantillonnage comprendra notamment des élevages à dépister d’office :

 

 

Un seul atelier sera prélevé par élevage, « de préférence l’atelier hébergeant les animaux les plus âgés. » Si l’établissement est fermé ou ne détient pas d’animaux pendant toute l’année civile, il ne sera pas prélevé et un autre élevage devra être choisi, indique l’instruction.

Sélection selon des critères de risques

En dehors des élevages à dépister d’office, chaque DDecPP (1) sélectionne puis prélève le nombre d’élevages requis pour chaque catégorie : « Les critères de risque identifiés pour la sélection des élevages comprennent la localisation dans une zone à risque particulier (ZRP) ou dans une zone de forte densité d’élevages. »

 

Dans le cas des canards en engraissement, sont visés prioritairement :

 

 

La surveillance est basée sur le risque, « en intégrant en particulier le risque lié à la potentielle contamination par les oiseaux sauvages et diffusion à bas bruit entre élevages de palmipèdes », rappelle le ministère.

 

> À lire aussi : Les volailles sous signe de qualité s’adaptent face à l’influenza aviaire (29/07/2021)

(1) Direction départementale en charge de la protection des populations (DDecPP).

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