Login

GRDF et l'Inrae misent sur le potentiel de la méthanisation agricole

GRDF et l'Inrae ont annoncé le 10 juin 2025 le renouvellement de leur partenariat visant à accélérer le développement de la méthanisation en injection.

En renouvelant leur partenariat engagé en 2018, GRDF et l'Inrae souhaitent accompagner durablement la transition énergétique des territoires, persuadés du rôle prépondérant de la filière agricole dans le développement de la méthanisation. Aujourd’hui, l’agriculture représente plus de 90 % du potentiel mobilisable pour la production de biogaz.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

« Ce partenariat renouvelé avec l'Inrae illustre une volonté commune de faire converger recherche, innovation et développement territorial pour bâtir une énergie renouvelable, locale et résiliente », a déclaré Laurence Poirier-Dietz, directrice générale de GRDF, citée dans un communiqué de presse commun diffusé le 10 juin 2025.

Depuis sa signature en 2018, cette convention a pour but d’accélérer la production de gaz verts en France tout en accompagnant durablement les territoires dans leur transition et en valorisant des énergies respectueuses de l’environnement.

Une collaboration pour la recherche et l’innovation

Ce partenariat a permis de structurer une collaboration scientifique opérationnelle entre GRDF et l'Inrae. Le renouvellement aujourd’hui de la convention permet de poursuivre les travaux déjà engagés notamment en matière de bioéconomie, de transition agroécologique et de gestion des ressources.

Si les bénéfices agronomiques et environnementaux de la méthanisation ne sont plus à prouver, les projets menés ont permis « de travailler sur l’optimisation de la valorisation du digestat » pour « réduire les coûts de production du biométhane ».

« Avec GRDF, nous poursuivons une ambition partagée : améliorer les procédés de méthanisation et leur intégration dans les systèmes agricoles. Cette convention incarne notre engagement pour accompagner le développement d’une énergie durable au service du climat, des agriculteurs et des territoires », souligne Philippe Mauguin, président-directeur général de l’Inrae.

Par ailleurs, les recherches ouvrent la voie à de nouveaux moyens de production innovants comme le CO2 biogénique, toujours dans le but de favoriser l’injection dans le réseau.

Un objectif national de 50 TWh de biogaz en 2030

Avec un objectif de 50 TWh de gaz verts produits à l’horizon de 2030 (dont 44 TWh injectés dans les réseaux de gaz) fixé par la loi de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), le défi reste majeur. Actuellement, « la capacité annuelle d’injection atteint 14,35 TWh/an répartie sur plus de 630 sites raccordés au réseau GRDF au début de 2025 ».

Pour atteindre cet objectif ambitieux en matière de décarbonation de l’énergie, GRDF se dit engagé aux côtés des collectivités, agriculteurs et industriels pour « faire émerger une filière du biométhane, créatrice de valeur locale ».

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement