Login

Potentiel de rendement Le gel a pénalisé le colza et le blé dur français

Si dans le reste de l’Union européenne, les températures négatives du début d’avril n’ont eu que peu d’impact sur les grandes cultures, la France perd du potentiel de rendement en colza et en blé dur. C’est ce qu’indique la Commission européenne dans son dernier bulletin, publié le 26 avril 2021.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Écosse, France, Allemagne, Autriche, Grèce… De nombreuses régions de l’Union européenne ont été touchées par deux vagues de froid (à la mi-mars et au début d’avril), avec des températures ayant atteint par endroits –10°C.

 

À lire aussi : Des épis de blé et d’orge gelés en France (26/04/2021)

 

Si la Commission européenne note de « graves impacts » en viticulture et arboriculture, elle estime que « les impacts négatifs sur les cultures annuelles devraient avoir été très limités », et ne revoit à la baisse que quelques estimations de rendement à l’échelle nationale.

En France, le colza et le blé dur impactés

La France fait partie des pays les plus touchés par le gel. Le rendement du colza y a été revu à la baisse, à 31,2 q/ha (contre 33,0 q/ha estimé un mois plus tôt), ainsi que celui du blé dur, à 52,8 q/ha (contre 54,9 q/ha).

 

« Les dommages causés par le gel au blé tendre et à l’orge d’hiver devraient être minimes », est-il estimé. Les semis d’orge de printemps ont bénéficié de « bonnes conditions, bien que le gel ait endommagé les nouvelles feuilles ».

 

« Une partie des betteraves sucrières semées tôt doit être ressemée », note également la Commission. Cependant, dans les principales régions de production de betteraves sucrières (ainsi que de pommes de terre), la plupart de ces cultures n’avaient pas encore émergé et devraient avoir subi peu ou pas de dommages.

 

À lire aussi :Plus de 10 % des betteraves françaises détruites par le gel (13/04/2021)

Déficit hydrique

Par ailleurs, un déficit pluviométrique est observé en Europe centrale et occidentale (Espagne, Portugal, centre et sud de la France, sud du Royaume-Uni, Italie, sud de l’Allemagne, Autriche, République tchèque et Hongrie).

 

La Commission européenne estime que mars et avril ont été « assez secs, avec un déficit de précipitations compris entre 50 % et 80 % ».

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement