Login

Cause animale Les conditions d’élevage ciblées par un projet de référendum

Trois gros patrons d’entreprises de la Tech, le journaliste Hugo Clément et des associations de défense des animaux et de protection de l’environnement présentent un texte visant à « améliorer le sort des d’animaux ».

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

 

Xavier Niel, du groupe Iliad (Free), Marc Simoncini, fondateur du site Meetic, et Jacques-Antoine Granjon, à la tête de Veepee (anciennement Vente-privée.com), se lancent dans la défense de la cause animale. Ils se sont alliés à une vingtaine d’associations de défense des animaux (L214, Welfarm, CIWF, Compassion in World Farming France, Rewild, Aspas, la Fondation Brigitte Bardot…) et de protection de l’environnement (GoodPlanet, la Fondation pour la nature et l’homme, LPO…).

 

> A lire aussi : Bien-être animal / « Les attentes sociétales ne sont pas compatibles entre elles » (16/09/2019)

Interdire les élevages en cage et box d’ici à 2025

En porte-parole, Hugo Clément, de France Télévisions, a présenté, le 2 juillet 2020, un texte réunissant leurs six revendications en vue d’améliorer « le sort d’un milliard d’animaux en France », précise un communiqué de L214 :

 

Quant à d’éventuelles mesures d’accompagnement des agriculteurs, le collectif a indiqué lors de sa présentation, qu’elles seraient à négocier dans le cadre de la PAC.

 

> À lire aussi : Stop aux intervenants antispécistes dans les universités (27/01/2020)

Qu’est-ce qu’un référendum d’initiative partagée

Militants et patrons devront défendre leur texte devant les parlementaires, puis auprès des citoyens. Il s’agit d’un référendum d’initiative partagée. Ils devront ainsi obtenir, dans un premier temps, le soutien d’un cinquième des parlementaires, soit 185 députés ou sénateurs, afin que leur proposition puisse être examinée par le Conseil constitutionnel. En cas de validation, le collectif aura alors neuf mois pour réunir 4,7 millions de signatures. Une fois l’ensemble de ces conditions réunies, le texte sera transmis à l’examen du parlement, puis au vote des Français par référendum.

 

En mars, la procédure de référendum d’initiative partagée sur la privatisation de Groupe ADP (ex-Aéroports de Paris) avait échoué devant le Conseil constitutionnel, mais donné lieu à un gros coup de projecteur.

 

À lire aussi : Les donateurs antispécistes épargnés par le gouvernement (02/07/2020)

 

 

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement