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Prairies permanentes La pousse d’herbe en déficit de 24 % sur l’année 2022

85 % des régions fourragères françaises enregistrent un déficit important de la pousse de l'herbe sur 2022.

Au 20 novembre 2022, la pousse cumulée de l’herbe sur les prairies permanentes française est inférieure de 24 % à celle observée sur la période de référence (1989-2018). 85 % des régions fourragères enregistrent un déficit important sur 2022, déficit supérieur à 20 % dans les deux tiers d’entre elles et à 40 % dans un cinquième.

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Le bilan de la sécheresse est sévère pour les prairies permanentes. Au niveau national, la pousse de l’herbe accuse un repli de 24 % en 2022 par rapport à sa période de référence (1989-2018). "Les températures élevées et le retour des pluies depuis le début de l’automne ont permis de rattraper une partie du retard de pousse accumulé durant l’été", note toutefois Agreste, dans son bilan annuel diffusé le 28 novembre 2022.

© Agreste - Vert : normal (de 90 à 110% de la pousse de référence), Orange : déficit faible (de 75 à 90%), Rouge : déficit important (de 60 à 75%), Bordeaux : déficit sévère (60% et moins).

"Au niveau des régions, en cumul depuis le début de l’année, le déficit de pousse d’herbe varie de 12 % en Centre-Val de Loire et Bourgogne-Franche-Comté à plus d’un tiers en Paca, Occitanie et Hauts-de-France", poursuit le service de la statistique du ministère dans son bilan annuel.

Cette fin de campagne ne compense pas le déficit estival. "Dans le Grand Est, le rattrapage automnal a été plus important qu’ailleurs alors qu’en Aquitaine et Midi-Pyrénées, la pousse a été quasi inexistante."

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