Phytos En attendant la modification des AMM
L’Anses confirme sa préconisation de mise en place de distances minimales de sécurité, « dans l’attente des modifications des autorisations de mise sur le marché (AMM) en vigueur ».
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Au cœur de la consultation publique sur les projets de texte visant à mettre en place des zones de non-traitement autour des habitations, l’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, présente en ligne ses travaux sur le sujet.
Les propositions du gouvernement sont basées sur un avis de l’Anses, en rendu le 14 juin 2019. Dans ce dernier, l’Anses « recommande que des distances de sécurité minimales soient fixées à des valeurs au moins égales aux distances prises en compte dans l’évaluation » de l’exposition des riverains (3, 5 ou 10 m). Et ce « dans l’attente des modifications de l’ensemble des autorisations de mise sur le marché (AMM) en vigueur ».
L’Anses précise que l’intégration de distances minimales de sécurité à respecter dans les AMM a déjà commencé. Par ailleurs, elle souligne que « dans tous les cas, quand l’exposition estimée dépasse la valeur toxicologique de référence à 10 m du pulvérisateur, le produit n’est pas autorisé ».
Qualité de l’air
L’Agence rappelle également être engagée dans le suivi de l’exposition par inhalation via une campagne de mesure des résidus de produits phytosanitaires dans l’air. « Ces mesures permettront d’alimenter les données d’exposition et de définir une stratégie de surveillance des pesticides dans l’air ambiant », indique l’Agence. Environ 80 substances sont en cours d’analyse sur 50 sites de mesures. L’étude, lancée en juin 2018, devrait aboutir en 2020.
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