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« La fièvre aphteuse peut créer des incertitudes sur le marché du porc »

« À ce stade, la récente chute des cotations Allemandes n’a pas eu d’impact sur le cours en France| », observe Pascal Le Duot, directeur du Marché du porc français et d’Uniporc.

Pour Pascal Le Duot, directeur du Marché du porc français et d’Uniporc, l’apparition de la maladie en Allemagne pourrait perturber les flux commerciaux de viande porcine.

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« Sur le marché de la viande, l’Allemagne et l’Espagne étaient jusqu’à la fin de 2024 devant le cours français. Désormais, nos voisins d’outre-Rhin sont touchés par l’apparition de cas de fièvre aphteuse dans leur pays », observe Pascal le Duot, directeur du Marché du porc français (MPF) et d’Uniporc. Conséquence directe pour le secteur porcin allemand : « Le marché anglais lui est fermé, ouvrant des opportunités aux autres fournisseurs des Britanniques que sont le Danemark, la France et l’Espagne. »

Pour le responsable, en raison de l’apparition de cette maladie, qui concerne tous les animaux bi ongulés — dont les porcins, « des changements de flux vont s’opérer. Ils pourraient pendant un certain temps créer des incertitudes et des déséquilibres sur le marché du porc, avec de possibles effets sur les cours. À ce stade, la récente chute des cotations allemandes n’a pas eu d’impact sur le cours en France. »

La France, « enclave de haut niveau sanitaire »

Dans l’Hexagone, sur le mois de janvier 2025, les abattages de porcs se sont maintenus. « Les promotions de début d’année dans les grandes et moyennes surfaces ont notamment concouru à cette bonne dynamique », estime Pascal Le Duot. Et la production française est au rendez-vous, « c’est en particulier grâce aux gains de productivité en élevage. Les performances techniques continuent de progresser », constate-t-il.

Et le directeur du MPF et d’Uniporc de souligner que « par rapport à ses voisins européens, la France est une véritable enclave de haut niveau sanitaire ». Par ailleurs, du côté de l’amont, « il y a aussi une certaine rentabilité retrouvée, qui peut inciter les éleveurs à utiliser au maximum leur potentiel de production de porcelets ».

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