Login

Conjoncture Le prix du porc a remonté légèrement en décembre

En décembre 2021, l’activité d’abattage de porcs a augmenté de 4,5 % sur un an. De plus, les cours moyens du porc français ont cessé de régresser.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

En décembre 2021, le cours moyen du porc français a cessé de chuter. En effet, D’après Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, il s’est établi à 1,41 €/kg, soit de 2 centimes de plus que l’an dernier. Pour le experts du service, cette hausse s’explique par le fait que « les fêtes de fin d’année animent quelque peu un commerce impacté par les restrictions sanitaires ».

 

> À lire aussi : Observatoire des marchés, pas d’embellie en porc (19/01/2022)

Progression des abattages

C’est d’ailleurs dans l’ensemble de l’Union européenne, à l’exception de l’Espagne, que les cours se sont stabilisés. De leur côté, en novembre 2021, le prix de l’aliment pour porcins a poursuivi sa hausse, il est supérieur de 21,6 % à la moyenne quinquennale. Cette « envolée » s’explique par la forte hausse des cours des céréales, notamment depuis août.

 

Du côté de la production, en décembre 2021, les abattages ont progressé de 4,5 % en glissement annuel. « Ils sont légèrement supérieurs à ceux de la moyenne quinquennale (+0,9 %) », précise Agreste.

 

> Voir aussi : Les cours du porc

Consommation et importation en progression

La consommation de viande porcinea aussi augmenté de 3,5 % sur un an et de 1,2 % par rapport à la moyenne quinquennale (+1,2 %). « Cette augmentation doit être appréciée au regard du confinement partiel mis en place à la fin d’octobre 2020, réduisant l’activité de la restauration hors domicile », détaille Agreste.

 

Les volumes importés de viande et graisse porcines ont également progressé. Ils ont augmenté de 22,4 % entre novembre 2020 et novembre 2021. En revanche, dans la même période, les exportations ont ralenti. Elles restent toutefois « comparables à celles de 2020 et à la moyenne quinquennale ». Ainsi, en novembre 2021, « le déficit du commerce extérieur des viandes et graisses porcines (hors abats) s’accentue en volume ».

 

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement