Bovins de boucherie La concurrence pour l’achat de réformes laitières se renforce
En réformes laitières, certaines catégories ont franchi la barre des 5 € chez nos voisins du nord de l’Europe. Même si les tarifs en France sont encore loin de cette valeur, cela donne des perspectives sur leur évolution. Dans les races à viande, le commerce est un peu plus compliqué. Le retour du beau temps devrait néanmoins faire ressortir les barbecues et redonner un peu de tonus aux ventes des pièces à griller.
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En réformes laitières, l’offre actuelle se montre toujours insuffisante pour satisfaire la demande. La tension entre les abatteurs se renforce et les tarifs des vaches prim’holsteins P+/O– lourdes avoisinent les 4,70 €/4,75 €. Dans les campagnes, la concurrence est forte. La majorité des réformes P=2/3 d’engraissement se négocient entre 4,55 et 4,65 €, tandis que les animaux de moindre conformation ou trop légers se situent encore entre 3,30 et 4,00 € en fonction du poids et des abatteurs. Les taureaux de réformes suivent la même tendance que les laitières, avec des tarifs compris entre 3,70 et 4,50 € en fonction de leur race.
En allaitant, les tarifs des femelles de qualité bouchère plafonnent. Dans les charolaises ou les limousines, les cours peinent à dépasser les 5,40 €. Du côté des blondes d’Aquitaine, les prix s’établissent à 5,60 €. Les vaches allaitantes de conformation R se vendent de 4,85 à 5,10 €.
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