Bovins de boucherie Recul de la demande sur les races à viande
Comme chaque année, l’activité commerciale à cette saison se veut calme. Les acheteurs se retrouvent sans grand besoin. La vente reste convenable dans le minerai et dans les aloyaux, mais les stocks gonflent dans les pièces arrières. Le recul de la demande est également sensible dans les femelles de haut de gamme sur la Région parisienne et les grandes métropoles en lien avec les départs en vacances, alors que les achats dans les zones touristiques n’ont pas encore été activés.
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Sur les marchés, les opérateurs ne pratiquent pas de pression particulière sur les prix, mais les stocks sur pied progressent parmi les parthenaises, blondes d’Aquitaine, charolaises ou limousines de qualité bouchère. Sur le marché de Cholet, les limousines U= restent valorisées autour de 5,40 € tandis que les blondes d’Aquitaine U= se vendent à 5,45 € de moyenne.
Toujours sur Cholet, les cours des bonnes charolaises U se maintiennent entre 5,20 et 5,35 €. Les femelles de conformation R affichent des prix compris entre 5,10 et 5,20 €. À Saint-Christophe-en-Brionnais, les génisses R se négocient entre 5,10 et 5,35 €.
En réformes laitières, la tendance est à la stabilisation des prix sur un marché à l’équilibre. Les bonnes vaches prim’holsteins P+/O– se commercialisent à 4,80-4,90 €. La majorité des vaches P=2 ou 3 avec du poids se vendent entre 4,65 à 4,80 € alors que les réformes P–1 voient leur cotation chuter à 3,70 €.
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