Bovins de boucherie Les échanges restent fluides
La demande demeure réservée dans la viande de haut de gamme, à quelques jours des premiers concours de Pâques. Les éleveurs de ces gammes de marchandises sont soucieux de ne pas voir évoluer les prix quand les coûts alimentaires s’envolent. Ils attendent avec une certaine fébrilité l’animation commerciale des manifestations.
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Sur le marché de Cholet, les tarifs des très bonnes femelles parthenaises ou blondes d’Aquitaine U se sont maintenus à 5,50 € de moyenne. L’activité commerciale est très fluide du côté des limousines et charolaises, qui voient leurs tarifs de nouveau progresser. Les limousines U se sont vendues entre 4,95 et 5,25 € et les charolaises U, entre 4,90 et 5,00 € sur le marché de Cholet. Ces cours montent entre 4,95 et 5,15 € à Saint-Christophe-en-Brionnais. La majorité des charolaises R= se négocie entre 4,80 et 4,85 €.
En réformes laitières, les abatteurs ont du mal à tenir les prix. L’inertie de l’offre entraîne une nouvelle hausse des cours des prim’holsteins. Les vaches P+/O– se valorisent entre 4,25 et 4,30 € en direct dans les abattoirs. Les vaches P=3 affichent 4,00 à 4,15 €, suivant le poids ou les abattoirs.
En jeunes bovins, le commerce est plus calme sur cette fin de mois. Les exportateurs attendent une reprise des volumes exportés vers l’Italie avant les fêtes pascales.
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