Bovins de boucherie Afflux de marchandise dans les abattoirs
L’activité commerciale de cette fin d’année est un peu moins soutenue, alors que les volumes traités dans les abattoirs sont plus importants. Ces disponibilités couvrent largement les besoins des industriels, qui doivent gérer des annulations de commandes en lien avec les restrictions sanitaires. Les rayons des magasins feront encore une belle place à la viande bovine pour Noël, mais cela ne concernera que quelques pièces festives. Les morceaux nobles (filets, faux-filet…) sont mis en réserve pour les fêtes, alors que les arrières (rumsteck, côte de bœuf…) se vendent très calmement et gonflent les stocks.
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En cette fin de semaine, l’animation commerciale est plus calme. Les tarifs plafonnent parmi les parthenaises, blondes d’Aquitaine lourdes, charolaises, blanc bleu, aubracs et limousines de qualité bouchère.
Dans les bonnes femelles blondes d’Aquitaine, les tarifs sont compris entre 4,80 et 5,30 €. Les limousines U se valorisent entre 4,60 et 4,90 € et les charolaises U se vendent de 4,30 à 4,50 €. Les prix des vaches charolaises R= se situent autour de 4,25 € sur les marchés et à 4,37 € sur les cotations régionales qui intègrent les labels et animaux sous signe de qualité. Du côté des réformes allaitantes de choix secondaire, les besoins sont en retrait mais les tarifs se maintiennent.
En réformes laitières, l’offre se montre suffisante, ce qui permet aux industriels d’inverser ponctuellement la tendance dans la composition des prix. Les tarifs des bonnes vaches prim’holsteins plafonnent entre 3,40 et 3,45 €. Le tri est plus sensible dans les vaches communes, et leurs tarifs sont revus à la baisse de 3 à 5 centimes en fonction des abattoirs. Les animaux en manque de conformation et de finition sont malmenés : les femelles P−1 ou 2 se négocient entre 2,20 et 2,60 € en fonction de leur poids.
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