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Bovins de boucherie Bonne tenue des prix dans les blondes d’Aquitaine

Dans le domaine de la viande de haut de gamme, le commerce est quelque peu favorisé par la baisse de l’offre. En blondes d’Aquitaine notamment, le recul de l’activité d’engraissement réduit les volumes disponibles face à une demande qui ne faiblit pas. En réformes laitières, même si l’offre tend à diminuer, les industriels n’ont aucune difficulté à s’approvisionner sur le Grand Ouest ou dans le nord du pays.

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Sur le marché de Cholet, le commerce des blondes d’Aquitaine est assez fluide et les tarifs, fermes. Les bonnes génisses ou jeunes vaches U de plus de 500 kg de carcasse se négocient entre 4,90 et 5,20 €. Celles de 450 à 500 kg se commercialisent entre 4,60 et 5,00 € tandis que les plus légères ou de conformation R se vendent entre 4,00 et 4,40 €.

 

Dans les bonnes charolaises, la demande plafonne face à un recul des commandes sur cette fin de mois. Les abatteurs appréhendent l’arrivée d’un troisième confinement qui réduirait les ventes de pièces nobles. À Cholet, les prix des charolaises R varient entre 3,80 et 4,00 € en fonction de l’âge. Du côté des bonnes vaches limousines U, les transactions sont régulières et les tarifs oscillent entre 4,30 et 4,50 €, voire 4,80 € pour quelques animaux notés U+.

 

Dans les vaches de réforme laitières, les vaches prim’holstein P+/O se valorisent entre 2,75 et 2,80 €. La grande majorité des femelles P= de poids convenable se vend entre 2,60 et 2,70 €. Le cheptel de moindre conformation demeure faiblement valorisé. Les vaches P–1 légères sont payées entre 1,50 et 1,80 € selon les abattoirs.

 

Les vaches normandes ou montbéliardes O=/O+ sont vendues entre 3,05 et 3,10 € alors que celles de conformation P se négocient entre 2,50 et 2,90 € en fonction du poids et de l’état d’engraissement.

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