Veaux La filière du veau de boucherie reste malmenée
L’activité commerciale reste compliquée à gérer au sein de la filière du veau de boucherie. Les professionnels attendent avec impatience la campagne de communication prévue pour la Pentecôte, en espérant que les conditions climatiques soient favorables. La production devrait profiter de la réouverture des restaurants à partir du 19 mai 2021, même si les volumes seront très contenus dans un premier temps en raison d’un service qui se fera seulement en terrasse.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
À ce stade, l’équation des équilibres matières semble impossible à résoudre sans l’appui des ventes en restauration hors domicile. Les intégrateurs qui sont adossés à des abattoirs et unités de transformation privilégient leur production. La situation est intenable pour les autres, qui voient les durées d’engraissement s’allonger, avec toutes les conséquences économiques que cela peut induire.
Le prix du veau gras continue de baisser : la cotation entrée abattoir du veau rosé clair Oélevé en atelier s’établit à 5,43 € en moyenne mais les tarifs pratiqués par certains opérateurs sont largement en dessous. Aux Pays-Bas, les veaux issus du troupeau laitier sont cotés à 4,17 € avec de très grosses disponibilités sur le marché.
Le commerce des veaux croisés haut de gamme ou de races à viande sous label est un peu moins dépressif, s’appuyant sur un circuit de distribution principalement axé sur la boucherie traditionnelle.
Sur le marché du petit veau, peu de changements sont observés cette semaine. Les volumes sont stables et suffisants par rapport au niveau de la demande des intégrateurs.
[summary id = "10041"]
Pour accéder à l'ensembles nos offres :