À ce stade, l’équation des équilibres matières semble impossible à résoudre sans l’appui des ventes en restauration hors domicile. Les intégrateurs qui sont adossés à des abattoirs et unités de transformation privilégient leur production. La situation est intenable pour les autres, qui voient les durées d’engraissement s’allonger, avec toutes les conséquences économiques que cela peut induire.
Le prix du veau gras continue de baisser : la cotation entrée abattoir du veau rosé clair Oélevé en atelier s’établit à 5,43 € en moyenne mais les tarifs pratiqués par certains opérateurs sont largement en dessous. Aux Pays-Bas, les veaux issus du troupeau laitier sont cotés à 4,17 € avec de très grosses disponibilités sur le marché.
Le commerce des veaux croisés haut de gamme ou de races à viande sous label est un peu moins dépressif, s’appuyant sur un circuit de distribution principalement axé sur la boucherie traditionnelle.
Sur le marché du petit veau, peu de changements sont observés cette semaine. Les volumes sont stables et suffisants par rapport au niveau de la demande des intégrateurs.