Veaux Un marché sans issue pour les petits veaux
Les intégrateurs maintiennent une logique de réduction des mises en place pour le printemps et le marché espagnol, seule solution de repli, est engorgé. Faute de débouché, les veaux nourrissons ne sont souvent plus ramassés dans les fermes.
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Le commerce n’est plus une question de prix, car ces derniers restent inchangés, mais de place.
Les veaux prim’holsteins, soumis à un tri sévère des acheteurs, se négocient entre 40 et 90 €. La situation est identique pour les Montbéliards et les Abondances. Les ventes sur le marché intérieur sont comprises entre 130 et 170 € pour les meilleurs sujets tandis que les prix des plus légers s’alignent sur ceux des laitiers. Les veaux lourds pour l’Espagne se situent entre 180 et 210 €.
Parmi les croisés de moyenne conformation, le marasme est important car, face à une offre pléthorique des veaux laitiers, les intégrateurs repoussent les croisés ordinaires. En revanche, l’offre dans les très bons veaux U se montre juste suffisante, permettant un écoulement assez régulier et des cours stables.
Les très bons veaux charolais ou blanc bleu U de plus de 65 kg se négocient entre 350 et 400 € voire 450 € pour les supérieurs. Les prix relatifs aux bons Limousins tendent à plafonner, liée à une offre saisonnière un peu plus étoffée. Les tarifs se situent entre 500 et 580 € pour les plus lourds et varient de 440 à 480 € dans les bons plus légers.
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