Le manque d’agneaux permet de tenir les prix
Les abatteurs ont peu de besoins à la fin de ce mois. Ils sont largement couverts par les sorties de lacaunes pour l’approvisionnement de la restauration hors domicile et des grandes et moyennes surfaces qui ne travaillent pas avec des agneaux sous signe de qualité. Les besoins des prochaines semaines seront également mesurés avec l’arrivée des vacances d’hiver, généralement peu favorable aux ventes de viande ovine. Les besoins devraient augmenter par la suite avec le ramadan qui se déroulera au début de mars.
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Dans le Grand Ouest, les disponibilités peu abondantes sur les marchés évitent une baisse des prix dans les bons agneaux laitons de pays. Les très bons laitons E se valorisent entre 4,80 et 5,00 €/kg vif et les U de 4,40 à 4,80 €/kg vif à Parthenay.
Les transactions sont plus sélectives à Moulins-Engilbert ou Sancoins, avec un tri plus sévère dans les agneaux gris et des écarts de valorisation plus marqués d’un marché à l’autre. Les abatteurs se replient sur les lacaunes dont les tarifs sont à la baisse.
Dans les agnelets, le recul de l’offre permet un commerce assez fluide avec une bonne tenue des cours que ce soit à Réquista ou Laissac. Les 14 à 16 kg se vendent entre 5,00 et 5,30 €/kg vif
Dans les brebis, le niveau de l’offre permet une bonne tenue des prix. Les brebis U de + 60 kg se négocient entre 1,70 et 2,00 €/kg vif sur les marchés de Parthenay et de Sancoins.
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