Les cours du colza reprend son souffle sur Euronext
Sur Euronext, les cours du colza marquaient le pas à l’ouverture de la séance du 13 mai 2025, après avoir clôturé en nette hausse le 12 mai.
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Lundi 12 mai 2025 sur Euronext, la tonne de colza a clôturé à 481,00 € (+9,75 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance d’août et à 485,00 € sur celle de novembre (+9,25 €). Ce mardi 13 mai à l’ouverture du marché à terme européen vers 11h00, elle s’affichait à 480,25 € (–0,75 €) sur celle d’août et à 484,00 € sur novembre (–1,00 €). Vers 12h00, elles s'échangeait à 482,50 € sur août (1,50 €) et à 486,00 sur novembre (+1,00 €).
Le compromis trouvé entre les États-Unis et la Chine en matière de droits de douane a « soulagé les différents acteurs économiques et conduit à une forte progression du dollar », rapporte Argus Media dans sa lettre du 13 mai. « La parité euro/dollar flirte ainsi avec le niveau de 1,11 et retrouve ainsi son plus bas niveau depuis plus d’un mois. Ce mouvement a ainsi apporté un élément d’ajustement à la hausse des cours des matières premières européennes », notamment ceux du colza.
Soja américain à la hausse
Le 12 mai en fin de journée, l’USDA (département de l’Agriculture aux États-Unis) a publié son rapport mensuel sur l’offre et la demande en grains. Les estimations de production mondiale de soja pour la campagne de 2025-2026 sont en hausse, mais « cela se tend aux États-Unis », souligne à l’AFP Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage. Et c’est pour cela que les investisseurs « rachètent un petit peu », juge-t-il.
Cette publication tire les prix américains à la hausse. Argus Media souligne qu’aux États-Unis, « les cours du soja pour l’échéance de juillet 2025 sont ainsi revenus tester la zone de 10,70 $/bu [dollar par boisseau], retrouvant ainsi leur plus haut niveau depuis le 24 février dernier. Les prix des tourteaux et de l’huile de soja ont également progressé. »
Rebond du pétrole
Les cours du pétrole rebondissent, note par ailleurs Sitagri dans sa lettre du 13 mai. Le cabinet explique que « les craintes que l’offre ne surpasse la demande en cas de guerre commerciale entre les deux plus grands consommateurs de pétrole au monde [se sont] apaisées. »
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