Blé et maïs se stabilisent sur Euronext

Sur Euronext, « le blé reste indécis et partagé. Le manque de compétitivité à l’exportation de l’origine française demeure une force de pression baissière régulièrement remise en avant tandis que l’incertitude autour du flux de la zone de la mer Noire pour les prochains mois constitue un soutien. [Ceci] dans un contexte de disponibilités réduites cette année en Europe et mer Noire, résume Argus Media dans sa note quotidienne. Le maïs est, quant à lui, supporté par la lenteur de la récolte française qui, malgré tout, progresse cette semaine ».

Ainsi le mercredi 23 octobre 2024 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 223,75 € (+0,25 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre 2024 et à 236,25 € (–0,25 €) sur celle de mars 2025. La tonne de maïs a, quant à elle, terminé à 212 € (+0,50 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de novembre 2024 et à 216,75 € (+1 €) sur celle de mars 2025.

Ce jeudi 24 octobre, aux alentours des 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’affichait à 223,25 € (–0,50 €) sur l’échéance de décembre et à 236 € (–0,25 €) sur celle de mars 2025. La tonne de maïs perdait, quant à elle, 1 € sur l’échéance de novembre 2024, pour s’échanger à 211 €, et 0,50 € sur celle de mars 2025, à 216,25 €.

Prix plancher russe et alliance des Brics

À la Bourse de Chicago, le dynamisme des exportations de maïs soutient les cours malgré des « tonnages records » récoltés quotidiennement aux États-Unis, observe Argus Media. « Comme chaque jour actuellement, de nouvelles ventes exceptionnelles à l'exportation ont été annoncées par l’USDA [ministère de l’Agriculture] mercredi », avec 100 000 t à destination inconnue.

Selon Sitagri, le contrat de maïs a clôturé à 4,19 dollars par boisseau mercredi, en hausse de 2,50 centimes. Celui du blé sur décembre à 5,7850 dollars, également en hausse de 2,50 centimes : le blé suit le mouvement, « par sympathie [avec le maïs], mais également avec en ligne de mire une possible régulation des exportations russes », explique Argus Media. En effet, « les cours du blé sont chahutés par une tentative russe d’instaurer un prix plancher pour ses exportations », indiquait l’AFP mercredi. Le pays parle aussi de renforcer ses liens avec les pays émergents (Brics) face à la concurrence d’autres exportateurs, avec la création d’une Bourse aux grains commune.