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Les prix du blé et du maïs progressent encore sur Euronext

À l’ouverture d’Euronext, ce mercredi 7 août 2024, les cours du blé et du maïs s’affichent une nouvelle fois en hausse, dans un contexte de production historiquement basse en France.

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L’ampleur de la catastrophe se précise pour la récolte de blé tendre 2024 en France alors qu’Argus Media vient de publier son estimation de production qui chute à 25,17 millions de tonnes. En conséquence, mardi 6 août 2024 sur Euronext, la tonne de blé clôturait la séance à 218,25 € (+ 2,50 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de septembre et à 224,75 € (+ 1,50 €) sur celle de décembre. Celle de maïs clôturait de son côté à 203,25 € (+ 0,25 €) sur l’échéance de novembre et à 208,50 € (+ 0 €) sur celle de mars 2025.

Et la hausse se poursuit ce mercredi 7 août. Peu avant 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’affichait à 220,00 € (+ 1,75 €) sur l’échéance de septembre et à 226,25 € (+ 1,50 €) sur celle de décembre. De son côté, le maïs s’échangeait à 203,75 € (+ 0,50 €) sur l’échéance de novembre et à 209,50 € (+ 1,00 €) sur celle de mars 2025.

Chute historique de la production de blé

Le rapport d’Argus Media fait état d’une perte de production record en France, avec une chute de 9,9 millions de tonnes de blé tendre sur un an et de 27,2 % par rapport au niveau moyen des cinq dernières années. « Il faut remonter jusqu’en 1983 pour retrouver un aussi faible niveau de production dans le pays », précise Argus Media dans sa note quotidienne.

De même pour le rendement qui ressort à 59,33 q/ha, en recul de 18,7 % par rapport à la moyenne quinquennale mais au-dessus des 53,74 q/ha de 2016. « Cette année les surfaces sont également en chute pour cause d’intempéries dès les semis. La sole récoltée de 4,24 millions d’hectares est inférieure de 900 000 hectares à celle de 2016.

Les achats ont repris des couleurs hier avec le retour des plus grands acheteurs mondiaux de blé. En Égypte, l’autorité gouvernementale en charge des achats de céréales (Gasc) a lancé un appel d’offres de 3,8 millions de tonnes au maximum pour des périodes de livraison par quinzaine à partir d’octobre 2024 et jusqu’en avril 2025. L’Algérie lui a emboîté le pas avec un appel d’offres de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) lancé hier soir jusqu’au 8 août prochain.

« Même si la progression des cours est limitée compte tenu d’une récolte au plus haut depuis 2016, le marché du blé américain trouve du soutien dans la chute historique de production de blé affichée hier sur la France », indique le cabinet. Les prix américains sont également soutenus par l’appel d’offres massif lancé par l’Égypte.

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