Céréales Le blé retrouve des couleurs

Vendredi 13 octobre, le blé était porté par « les récents achats réalisés par la Chine tant en France qu’aux États-Unis », indique Agritel dans sa note quotidienne diffusée ce 16 octobre 2023. De plus, le bilan mondial revu à la baisse par l’USDA « apporte du soutien par anticipation sur les marchés à terme européens et américains, explique le cabinet d’analyses. La concurrence et domination des origines mer Noire n’en restent pas moins toujours très fortes. » Le maïs ne profitait quant à lui « que très modestement » du rebond du blé, « compte tenu de la pression récolte actuelle en Europe », précise Agritel.

Vendredi 13 octobre 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 237,25 euros (+4 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 241,75 euros (+2,75 euros) sur celle de mars. De son côté, la tonne de maïs a terminé la séance à 200,25 euros (+0,50 euro) sur l’échéance de novembre et à 207 euros (stable) sur celle de mars.

Ce lundi 16 octobre 2023 peu avant 11 heures, la tonne de blé s’affichait à 238,25 euros (+1 euro) sur l’échéance de décembre et à 242,75 euros (+1 euro) sur celle de mars. La tonne de maïs, quant à elle, était à 201 euros (+0,75 euro) sur l’échéance de novembre et à 207,25 euros (–0,25 euro) sur celle de mars.

Recul du maïs à Chicago

À la Bourse de Chicago, le maïs reculait légèrement vendredi « après les gains de la veille faisant suite au rapport de l'USDA qui a affiché un rendement de maïs US plus bas qu’anticipé à 173 boisseaux par acre », explique Agritel.

« Le blé s’est redressé après que le ministère américain de l’Agriculture (USDA) a fait état de ventes à l’exportation hebdomadaires plus élevées que prévu et a confirmé une vente importante à la Chine, indique Sitagri. La révision à la baisse des récoltes de maïs et de soja aux États-Unis dans le rapport mensuel de l’USDA de jeudi avait porté certains contrats de céréales et de soja à des sommets de plusieurs semaines, laissant le marché vulnérable à une prise de bénéfices à l’approche de la fin de la semaine. »

Par ailleurs, selon Sitagri, « une grave sécheresse perturbe le trafic des barges sur le fleuve Tapajos dans la forêt amazonienne, ont indiqué cette semaine les agences maritimes à leurs clients, alors que le Brésil entame les derniers mois de la saison d’exportation du maïs pour 2023. »