Céréales Blé et maïs reculent à l’ouverture d’Euronext

« Après quelques hésitations, la fermeté l’a emporté sur le contrat de blé d’Euronext vendredi par sympathie avec le marché US et avec un très léger regain d’optimisme sur le portuaire français, explique Agritel dans sa note quotidienne diffusée le 18 septembre 2023. En toile de fond, la domination commerciale du blé russe présent en abondance reste néanmoins bien présente. »

Le vendredi 15 septembre 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 243,50 euros (+1,50 euro par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 248,25 euros (+0,75 euro) sur celle de mars. Celle de maïs a terminé à 213 euros (–1 euro) sur l’échéance de novembre et à 220 euros (–1 euro) sur celle de mars. Ce lundi 18 septembre 2023, vers 11h30, la tonne de blé reculait à 239,75 euros (–3,75 euros) sur l’échéance de décembre et à 245,50 euros (–2,75 euros) sur celle de mars. Celle de maïs s’affichait à 210 euros (–3 euros) sur novembre et à 217,50 euros (–2,50 euros) sur mars.

Début des récoltes de maïs précoces en France

Les récoltes débutent dans les zones précoces en France. FranceAgriMer a relevé le 15 septembre l’état des cultures de 2 points à 82 % de « bons à excellents », bien loin des 43 % affichés l’an passé à la même date. « La tension reste vive en mer Noire. Alors que deux nouveaux bateaux sont arrivés samedi au chargement de blé dans la région d’Odessa, les installations de la zone ont de nouveau été l’objet d’attaques dimanche », informe Agritel.

Par ailleurs, la Commission européenne n’étendra pas son interdiction temporaire d’importer des grains ukrainiens dans les cinq pays frontaliers qui se terminait au 15 septembre. « Mais certains pays concernés semblent vouloir passer outre, à l’image de la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie qui imposeraient leur propre Ban à l’importation », précise le cabinet de conseil.

Inquiétudes climatiques en Australie

À la Bourse de Chicago, le blé a progressé et repasse au-dessus des 6 dollars le boisseau, sur fond d’inquiétudes climatiques grandissantes en Australie. « Le maïs reste dominé par la pression vendeuse des fonds qui détiennent désormais leur plus importante position « short » depuis trois ans. Le manque de dynamisme à l’exportation pèse également sur ce marché au plus bas depuis deux ans et demi désormais », note Agritel.