Les volumes de broutards sont insuffisants pour la demande
Les éleveurs mettent en place des tests PCR pour ne pas entraver les échanges de broutards avec l'Italie. Dans le centre de la France, les volumes disponibles progressent, mais sont insuffisants pour satisfaire une demande qui a pris du retard ces dernières semaines. Sur les cadrans, les animaux sont bien valorisés. Les broutards non-vaccinés de qualité restent sur le territoire français où la demande est également soutenue face aux retards de mises en place.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
L’animation commerciale reste facilitée par la modestie de l’offre sur l’ensemble des marchés et des cadrans. La pluie, qui fait reverdir les prairies, laisse envisager une bonne arrière-saison. Les éleveurs vont pouvoir attendre même si les tarifs actuels se montrent très attractifs.
Dans le centre du pays, les mâles charolais U de 350 à 450 kg préparés pour l’exportation sont négociés autour de 4 €/kg vif à Moulins-Engilbert et 3,90 € à Châteaumeillant.
Pour les limousins, l’offre reste largement insuffisante pour couvrir les besoins, ce qui engendre un commerce très dynamique sur les cadrans. Les bons lots d'animaux de 350 à 400 kg vaccinés sont vendus autour de 4,25 € à Ussel, à Mauriac ou aux Hérolles. La vente est également plus active cette semaine sur le marché de Mauriac où les prix des aubracs U de 350-400 kg sont remontés autour de 3,85 €, et ceux des salers autour de 3,25 €.
L’inquiétude reste forte dans le sud du Massif central face à l’explosion de cas de FCO 8, avec des conséquences sanitaires et économiques importantes.
Sur le grand Ouest, les transactions sont actives avec des tarifs fermes sur les marchés de Châteaubriant et de Cholet où les bons lots de charolais de 250-300 kg sont vendus autour de 1130 € et des animaux de 300-350 kg sont négociés autour de 1310 €.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :