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Broutards L’offre est tout juste suffisante

La modestie de l’offre en ce début de printemps permet de maintenir une activité commerciale convenable sur l’ensemble des marchés et des cadrans du centre du pays. Côté export, les grosses structures d’engraissement italiennes affichent des besoins réguliers de rotation et donnent priorité à la production française. Malgré le Covid-19, les ventes pour Pâques sont plus fluides. Cette valorisation des jeunes bovins en Italie participe à la bonne tenue du commerce des broutards.

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À Cholet ou à Châteaubriant, les charolais de 250 à 300 kg se négocient autour de 3 €/kg vif. Sur Moulins-Engilbert ou Châteaumeillant, les sujets de 350 à 450 kg se vendent autour de 2,72 €/kg vif. La demande est plus ferme dans les animaux lourds ; leurs tarifs s’établissent à 2,64 €/kg vif en moyenne.

Cette dynamique commerciale est également observée à Ussel où les limousins de 350 à 400 kg se maintiennent à 2,94 €/kg vif tandis que les sujets de 400 à 450 kg se vendent à 2,84 /kg vif.

 

Si les expéditions vers l’Italie perdurent, celles vers l’Espagne sont fortement ralenties cette semaine. Les envois vers le Maghreb ou le Moyen-Orient sont également plus réduits, même si quelques bateaux sont prévus pour cette semaine. De leur côté, les exportateurs français ont diminué leur activité de manière importante. Face à la faible valorisation proposée, les éleveurs préfèrent garder leur gamme de marchandise à l’herbe plutôt que de la brader.

 

Dans les bonnes femelles charolaises U vaccinées de 300 à 350 kg, les tarifs se situent autour de 2,60 € tandis que les limousines se vendent plus difficilement.

 

La marchandise convenable à élever ou destinée à la repousse se vend normalement. Dans les ordinaires ou les plus légères, l’activité commerciale est plus compliquée.

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