Broutards La FCO–4 fait plonger les prix
Les mouvements à l’exportationn depuis la zone réglementée sont toujours possibles vers l’Italie (hors zone de piémont, non contaminé par la FCO–4) et l’Espagne. Le commerce est cependant très compliqué, avec des tarifs qui ont sérieusement décroché.
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Le nombre de broutards était divisé par trois ce matin sur le cadran de Saint-Christophe-en-Brionnais. Les cotations dans cette région ont été suspendues. Mardi, le marché de Bourg-en-Bresse a décidé le report fictif des cours de la semaine passée.
Dans le reste de la France, on assiste à une accentuation des sorties, car les éleveurs ne veulent pas se faire prendre par une extension du zonage. Les marchés ont été fortement approvisionnés, sauf pour Moulins-Engilbert en limite de zone pour les animaux de la Saône-et-Loire. Cet afflux de marchandise déstabilise le marché.
La tendance est baissière pour les mâles charolais de plus de 400 kg, qui se valorisent en dessous de 2,44 €. Les broutards charolais vaccinés et pesant entre 350 kg et 450 kg se vendent entre 2,50 à 2,70 €/kg vif.
Les niveaux de prix restent corrects dans les limousins, avec des U de 350 à 400 kg qui se commercialisent encore de 2,70 à 2,80 €/kg vif à Ussel. La tendance est baissière pour les plus légers.
Sur les marchés de l’Ouest, le commerce est plus difficile avec des tarifs sérieusement revus à la baisse. De nombreux animaux ne sont toujours pas vaccinés contre la FCO–8. Les tarifs ont perdu entre 20 et 50 € à Châteaubriant. Les bons mâles limousins et charolais U de 250-300 kg se sont vendus entre 750 et 850 €.
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