Le nombre de broutards était divisé par trois ce matin sur le cadran de Saint-Christophe-en-Brionnais. Les cotations dans cette région ont été suspendues. Mardi, le marché de Bourg-en-Bresse a décidé le report fictif des cours de la semaine passée.
Dans le reste de la France, on assiste à une accentuation des sorties, car les éleveurs ne veulent pas se faire prendre par une extension du zonage. Les marchés ont été fortement approvisionnés, sauf pour Moulins-Engilbert en limite de zone pour les animaux de la Saône-et-Loire. Cet afflux de marchandise déstabilise le marché.
La tendance est baissière pour les mâles charolais de plus de 400 kg, qui se valorisent en dessous de 2,44 €. Les broutards charolais vaccinés et pesant entre 350 kg et 450 kg se vendent entre 2,50 à 2,70 €/kg vif.
Les niveaux de prix restent corrects dans les limousins, avec des U de 350 à 400 kg qui se commercialisent encore de 2,70 à 2,80 €/kg vif à Ussel. La tendance est baissière pour les plus légers.
Sur les marchés de l’Ouest, le commerce est plus difficile avec des tarifs sérieusement revus à la baisse. De nombreux animaux ne sont toujours pas vaccinés contre la FCO–8. Les tarifs ont perdu entre 20 et 50 € à Châteaubriant. Les bons mâles limousins et charolais U de 250-300 kg se sont vendus entre 750 et 850 €.