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Bovins de boucherie Les tarifs restent à des niveaux records dans les allaitantes

Malgré une demande qui se rétracte naturellement sur la seconde moitié de septembre, les industriels s’attendent à un très net recul de l’offre, avec des éleveurs accaparés par les ensilages de maïs. De nombreux éleveurs ont profité des tarifs attractifs dans la viande pour vendre leurs animaux. Les engraisseurs spécialisés, qui ont été fortement sollicités pour la rentrée, ont moins de stocks et peinent à assurer leurs rotations.

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L’activité commerciale est restée assez fluide tout au long de la semaine. Les tarifs restent à leur plus haut niveau dans les races à viande. Les charolaises R sont valorisées entre 5,35 et 5,50 €, contre 5,15 à 5,25 € l’an passé. Les bonnes vaches viandées R+/U– se valorisent autour de 5,50-5,55 €. Dans la viande de qualité bouchère U (blondes d’Aquitaine, limousines ou charolaises), le commerce est fluide. Les volumes sont juste suffisants face à la demande qui tend à se rétracter.

Dans les réformes laitières, les industriels ont stabilisé leurs tarifs dans les bonnes vaches et les animaux de milieux de gamme. Les vaches P1 ou P2 légères sont pénalisées, à des tarifs compris entre 3,30 et 3,70 €. Les prix des bonnes vaches prim’holsteins viandées se maintiennent entre 4,60 et 4,65 €. Les normandes ou montbéliardes O=/O+ se vendent entre 4,90 et 5,00 €.

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