Bovins de boucherie La qualité des animaux est impactée par la sécheresse
Le renforcement de la consommation nationale permet une bonne tenue du niveau d’activité des abattoirs. En revanche, un accroissement des stocks dans les abattoirs est observé, notamment dans le minerai maigre (vaches P1 et P2) en conséquence de la sécheresse.
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Le déséquilibre observé dans les abattoirs a un impact direct sur les prix des laitières de catégories P. Les vaches de conformation P– se vendent entre 1,70 et 2,00 € en fonction du poids. Par contre, les tarifs des bonnes prim’holsteins se maintiennent entre 2,80 et 2,90 €.
Dans le secteur allaitant, l’offre tend à se renforcer dans les nombreuses régions touchées par la sécheresse. Les animaux correctement finis conservent néanmoins des tarifs stables. Les charolaises R= se maintiennent entre 2,85 et 4,00 € en fonction des abattoirs, mais la demande tend à se replier. Les tarifs des bonnes vaches de conformation R+/U– s’établissent autour de 4,05 €.
Sur le marché du jeune bovin (JB), les tarifs pratiqués restent très largement en dessous des coûts de production (établis à 4,76 €/kg de carcasse, selon la Fédération nationale bovine). La moyenne de prix des JB R– affiche 3,75 € sur la cotation entrée abattoir.
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