Bovins de boucherie Demande limitée dans les bonnes charolaises
L’activité des abattoirs reste perturbée par la gestion des équilibres carcasse. Les pièces nobles sont stockées. Les bonnes vaches charolaises ont du mal à trouver preneur. Du côté des laitières et des jeunes bovins, la situation reste compliquée face au manque de débouchés.
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La réouverture du marché de Cholet permet de retrouver une certaine visibilité sur les tarifs pratiqués, même si les volumes sont modestes. Les prix des vaches charolaises R se tassent légèrement. La gamme de marchandise est comprise entre 3,50 et 3,65 €. Les animaux d’entrée de gamme se vendent à des prix inférieurs, entre 3,10 et 3,45 €.
Quant aux réformes laitières, leurs cotations perdent quelques centimes. Les bonnes vaches prim’holsteins P+ ont une valorisation abattoir établie entre 2,58 et 2,63 €. Les tarifs des vaches de milieu de gamme oscillent entre 2,40 et 2,53 € alors que les vaches de gabarit moindre restent faiblement valorisées entre 1,60 et 2,00 € en fonction du poids.
Dans les normandes ou les montbéliardes, la pression reste marquée face à l’absence de débouchés dans les restaurants. Les sujets O se vendent entre 2,80 et 3,00 €.
En jeunes bovins (JB), l’activité commerciale est compliquée étant donné le manque flagrant de débouchés pour les fêtes pascales. Les prix des charolais U= se dégradent entre 3,70 et 3,80 €. Les cours des laitiers sont malmenés. Ces derniers pâtissent du prix dégradé des laitières pour le steak haché, faute de débouchés alternatifs.
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