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Mercosur : Emmanuel Macron reçoit à son tour les syndicats agricoles à l’Élysée

Emmanuel Macron s'exprimait en clôture du Conseil européen des 18 et 19 décembre 2025 à Bruxelles, sur le sujet du Mercosur.

La FNSEA, les Jeunes agriculteurs (JA), la Coordination rurale et la Confédération paysanne sont reçus ce mardi 23 décembre à 16h30 par le président Emmanuel Macron sur l’accord UE-Mercosur, ont annoncé les différents syndicats à l’AFP.

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Après Matignon vendredi 19 décembre, c’est au tour de l’Élysée de recevoir les principaux syndicats agricoles ce mardi 23 décembre à 16 h 30. Le président de la République souhaite s’entretenir avec eux au sujet du traité de libre-échange avec les pays du Mercosur, dont la signature a été repoussée in extremis à début janvier la semaine passée.

« Le message de la FNSEA au Président de la République restera inchangé, ferme et clair : le Mercosur, c'est non », a indiqué le syndicat dominant dans une déclaration à l’AFP, une position qui fait l’unanimité au sein du monde agricole français malgré des disparités entre les organisations syndicales.

« Nous ne nous contentons pas de nous opposer à cet accord. En l’état, nous obtenons des concessions inédites au bénéfice de nos agriculteurs, que cet accord soit signé ou qu’il ne le soit pas », a déclaré lors des questions au gouvernement mardi Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, citant des « mesures miroirs pour garantir la réciprocité », des « contrôles douaniers » et des clauses de sauvegarde. Les agriculteurs français ont déjà prévenu qu’ils se remobiliseraient début janvier sur le Mercosur, jugeant ces réponses insuffisantes.

Une signature reportée mi-janvier ?

L’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay, réunis samedi dans la ville brésilienne de Foz do Iguaçu (sud), espéraient initialement y parapher le traité, tout comme la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et la plupart des pays européens. Mais cette signature a finalement été reportée, face à la colère des agriculteurs européens, notamment en France et en Italie.

Plusieurs milliers d’agriculteurs à grand renfort de tracteurs avaient déferlé sur Bruxelles jeudi dernier pour protester contre le texte, qui faciliterait l’entrée en Europe de viande, sucre, riz, miel et soja sud-américains, ce qui alarme les filières concernées. Il permettrait en revanche aux Européens d’exporter davantage de véhicules, machines, vins et spiritueux en Amérique du Sud. Plusieurs sources diplomatiques ont indiqué que la nouvelle échéance visée était désormais le 12 janvier au Paraguay.

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