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Les surfaces de cultures de printemps augmentent en France

En France, 1,4 million d'hectares de maïs grain devraient être semés en 2024.

Les intempéries du début de l’année 2024 ont fortement impacté les emblavements. Les cultures de printemps ont ainsi été privilégiées par rapport aux cultures d’hiver.

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D’après les estimations réalisées au 1er mai 2024, les surfaces prévues pour les cultures de printemps sont en hausse. C’est ce qu’indique Agreste dans sa dernière note de conjoncture. Le service du ministère explique cette progression en raison de la baisse des surfaces affectées aux cultures d’hiver qui n’ont pu être semées en raison des intempéries survenues durant les premiers mois de l’année 2024.

Stabilité en maïs fourrage

Dans le détail pour les surfaces de maïs grain (y compris semence) sont estimées à 1,4 million d’hectares, soit une augmentation de 9,6 % entre 2023 et 2024. Ces surfaces sont en progression dans l’ensemble des régions productrices :

De leur côté, les surfaces de maïs fourrage, estimées à 1,3 million d’hectares, sont quasiment stables par rapport à 2023 (–0,3 %) mais en baisse de 3,5 % par rapport à la moyenne quinquennale.

Pour sa part, la sole de sorgho grain connaît une forte augmentation. Elle progresse de 25,4 % en glissement annuel pour s’établir à 69 000 hectares.

Forte progression en orge de printemps

Au 1er mai, Agreste a révisé légèrement à la hausse les surfaces d’orges de printemps 2024. Elles sont estimées à 0,5 million d’hectares. « Elles augmenteraient de 12,2 % par rapport à 2023 », indique le service du ministère. Cela concernerait toutes les régions, à l’exception des Pays de la Loire.

Diminution des surfaces de soja

Dans sa note, Agreste indique que les surfaces de tournesol sont estimées à 0,8 million d’hectares. Elles sont donc stables par rapport à 2023 mais en progression de 9,1 % par rapport à la moyenne quinquennale. Cette apparente stabilité par rapport à l’an passé cache des disparités entre les régions. En effet, les surfaces de tournesol diminueraient de 7,1 et 15,1 % en Occitanie et Grand Est, alors qu’elles augmenteraient de 9,9 % et de 4,8 % en Nouvelle-Aquitaine et Centre-Val de Loire entre 2023 et 2024.

Du côté du soja, les emblavements sont estimés à 149 000 hectares, ils diminueraient donc de 5,5 % entre 2023 et 2024 et de 11,8 % par rapport à la moyenne de 2019 à 2023.

En 2024, les surfaces de betteraves industrielles, estimées à près de 0,4 million d’hectares, augmenteraient de 4,6 % par rapport à 2023.

Les surfaces de pommes de terre de conservation et de demi-saison sont estimées à 159 000 hectares. Elles devraient donc augmenter de 2,9 % par rapport à 2023. Agreste explique cette progression par l’implantation de nouvelles usines de transformation de pommes de terre.

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