Login

Alimentation « Nous mangeons mal et trop »

Intervenant lors d’un débat organisé à l’occasion de la sortie du nouveau Déméter, une nutritionniste alerte sur nos mauvaises habitudes alimentaires.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

« On mange trop et on mange mal ». C’est le constat dressé par Nathalie Hutter-Lardeau nutritionniste et fondatrice d’Évidence santé, lors d’un débat sur l’alimentation organisée à l’occasion de la sortie du nouveau Déméter (lire l’encadré). Elle explique cette mauvaise alimentation par « une méconnaissance de nos besoins et de l’impact de nos aliments sur nos besoins » et par un manque de nourriture variée.

« 2 milliards de personnes sont en surpoids »

Dans le monde, « 2 milliards de personnes sont en surpoids, pour certains obèses, et c’est un chiffre en croissance », observe la nutritionniste. Un phénomène qui s’est accentué avec les périodes récentes de confinement et qui pose de vraies questions en matière de santé publique. « Plus de 7 causes de mortalité sur 10 sont liées à des maladies non transmissibles dont les maladies cardio-vasculaires », a rappelé Nathalie Hutter-Lardeau.

 

Pour remédier à cette situation, la nutritionniste prône l’éducation. « On a besoin aujourd’hui d’innovation sur les outils d’éducation et de travailler sur l’acceptabilité de certains aliments comme les fruits et légumes, les légumineuses et demain peut être les insectes. »

 

À lire aussi : « Sans les agriculteurs, je ne ferais pas ce métier » (28/06/2021)

 

Guillaume Gomez qui a quitté son poste de chef cuisiner au palais de l’Élysée en février 2021, pour devenir ambassadeur de « la gastronomie française » à l’international défend la même solution. « Il faut revenir à du bon sens alimentaire. On en a retrouvé un peu mais pas de partout », a-t-il défendu tout en regrettant que la restauration n’utilise pas assez de produits issus de l’agriculture biologique.

 

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement